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Volkswagen Jetta Trendline 2024 : un sympathique modèle d’entrée de gamme

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Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

  • La Jetta Trendline est la voiture la moins dispendieuse de la marque au Canada.

  • L’équipement n’est pas complet, mais il y a tout de même quelques trucs intéressants.

  • Il faut accepter de manier le levier de la boîte de vitesses à bord de cette livrée.

L’inflation fait mal par les temps qui courent. Et même si cette croissance du coût de la vie affecte notamment les acheteurs d’un premier domicile – avec des prix records et des taux d’intérêt élevés –, d’autres sphères de la société doivent aussi composer avec une conjoncture difficile. C’est particulièrement vrai dans l’automobile où les fluctuations des dernières saisons ont changé la donne pour les automobilistes voulant renouveler leur véhicule.

Heureusement, il reste encore quelques options raisonnables pour ceux et celles qui n’auraient pas l’intention de laisser leur chemise à leur prochaine signature de contrat d’achat. Évidemment, pour repartir au volant d’un véhicule abordable, il faut accepter certains compromis, comme d’accepter de changer soi-même les rapports de la boîte manuelle par exemple.

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Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

C’est d’ailleurs le cas de cette berline Volkswagen Jetta Trendline 2024 qui glisse sous le seuil psychologique des 25 000 $ avec un PDSF de 23 595 $ (avant taxes et autres frais applicables). L’option automatique est livrable, mais elle requiert un supplément de 1 400 $.

Portrait donc d’une berline que tout le monde connaît, mais qui attire de moins en moins d’acheteurs à cause de la manne utilitaire, malgré un regain au chapitre des ventes l’an dernier.

La dernière voiture du peuple de Volks

Même un constructeur comme Volkswagen a compris qu’en Amérique du Nord, c’est le format VUS qui prime avant tout. La Passat n’est plus qu’un souvenir de ce côté-ci de l’Atlantique, tandis que la Golf et toutes ses variantes – à l’exception des sportives GTI et R – ne fait plus partie du paysage automobile local. Quant à l’Arteon, elle n’aura fait que passer.

En revanche, la Jetta est toujours disponible pour lutter avec les Toyota Corolla, Nissan Sentra et Hyundai Elantra de ce monde. D’ailleurs, la représentante allemande se distingue, à l’instar de la Sentra, de ses pairs par cette boîte manuelle livrable sur les livrées Trendline et Comfortline. La Jetta Highline, la plus onéreuse de la gamme, conserve uniquement l’unité automatique à huit rapports.

Modèle d’entrée de gamme

Il est assez rare qu’un constructeur mette à la disposition de la presse automobile une livrée aussi spartiate. En général, ce sont les versions les plus équipées qui peuplent les flottes de véhicules destinés à une couverture médiatique. Mais, cette fois-ci, Volkswagen Canada avait inscrit cette Jetta Trendline à boîte manuelle, au grand plaisir de certains puristes. Bon, n’allez pas croire un seul instant que cette berline compacte soit aussi excitante à conduire que la Jetta GLI avec sa mécanique 4-cylindres turbo de 2,0-litres, loin de là même. Néanmoins, avec la disparition de l’option à trois pédales aux quatre coins du continent, il est presque exotique de pouvoir conduire une telle configuration de nos jours. Nous y reviendrons plus tard.

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Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Pour le moment, prenons tout de même quelques instants pour énumérer la liste d’équipements installés d’office à l’usine, question de voir si l’écusson Trendline en vaut la peine ou, au contraire, s’il est plus judicieux de passer au modèle médian (Comfortline).

D’emblée, la Jetta Trendline 2024 sort de l’usine avec des jantes de 16 pouces, une taille qui grimpe à 17 pour les deux autres variantes. À ce niveau, les « petites » roues sont assurément tout indiquées pour les routes usées en ce retour du printemps hâtif. Notez aussi la présence d’un écran numérique derrière le volant, d’une diagonale de huit pouces. Malheureusement, l’écran tactile et central est plus petit avec une diagonale de 6,5 pouces, mais son positionnement légèrement orienté vers le conducteur facilite son utilisation.

Le régulateur de vitesse, les phares et deux de jour à DEL, le volant chauffant gainé de cuir et les sièges avant chauffants, le frein à main électronique, la banquette arrière rabattable 60/40 et l’intégration pour appareils intelligents se retrouvent aussi au sein de cette liste d’équipements installés à l’usine. Et ce n’est pas tout, car les buses à liquide lave-glace sont chauffantes, la connectivité Bluetooth est disponible, un port USB-C s’occupe des recharges d’appareils intelligents, tandis que quatre haut-parleurs accompagnent la chaîne audio. Une version de base, quoi!

Bref, le niveau d’équipement n’est pas aussi impressionnant que celui des livrées supérieures, mais ça ne veut pas dire que le passager doit composer avec un habitacle dépourvu au possible non plus.

Au volant

La réaction populaire de l’automobiliste moyen à la vue de ce levier de boîte manuelle est très souvent positive – les trois pédales qui sont souvent prisés des amateurs de conduite inspirée –, mais dans ce cas-ci, l’alternative automatique à huit rapports se montre mieux adaptée. Le moulin de 1,5-litre de cylindrée livre une puissance maximale de 158 chevaux et un couple de 184 lb-pi, mais il faut travailler pour ressentir la foudre de ce moteur emprunté au Taos. Rappelons que l’ancien bloc de 1,4-litre a été remplacé par ce moteur un peu plus dynamique. L’ennui, c’est qu’il faut garder le régime moteur au-dessus des 1 800 tr/min pour bénéficier d’une quelconque réponse.

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Le célèbre départ arrêté en deuxième vitesse (en conduite urbaine) force le conducteur à être patient, car d’ordinaire, cette manœuvre a lieu entre 1 000 et 1 800 tr/min environ. Résultat : il y a un délai de réponse du turbocompresseur assez important qui vient gêner l’expérience de conduite. D’ailleurs, c’est également le cas lors des dépassements sur l’autoroute. Sans rétrogradation, il faut être vigilant, croyez-moi. Mentionnons également que la sonorité du bloc n’a rien de sportif, tout le contraire de la GLI avec son gros « 2,0-litres » et cette symphonie augmentée à travers les haut-parleurs de la voiture.

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

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Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

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Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

Volkswagen Jetta Trendline 2024 | Photo : Vincent Aubé

La Jetta Trendline se reprend plutôt bien au niveau de la direction typiquement Volkswagen. Le volant agréable à tenir en main s’accompagne d’une belle précision (malgré les roues de 16 pouces) sans tomber dans la lourdeur de certaines sportives. Le levier de la boîte de vitesses, de son côté, pourrait être un peu plus chirurgical, mais il ne s’agit pas ici d’une faute grave. Cet essai routier a été réalisé au début du mois de mars alors que le printemps prenait ses aises. La voiture était toutefois chaussée de pneumatiques hivernaux, ce qui a quelque peu gommé la tenue de route sur certaines surfaces glissantes. La suspension indépendante à l’avant et de type rigide à l’arrière est sans contredit moins connectée que la configuration entièrement indépendante de la GLI, mais à ce petit jeu, la Jetta fait mieux que l’Elantra, pour ne nommer que celle-là. Certes, il manque aussi un peu d’insonorisation et l’odeur de colle mélangée au plastique omniprésent dans l’habitacle n’aide en rien, quoique ce détail devrait s’évaporer au fil des mois, mais outre ces accros, la Jetta Trendline se défend bien.

Conclusion

La berline Jetta serait assurément plus alléchante si sa silhouette ressemblait à celle de la défunte Golf SportWagen, la dernière familiale commercialisée par le constructeur en Amérique du Nord. Mais, c’est plutôt le Taos qui hérite de ce mandat. D’ailleurs, ce dernier offre un espace cargo supérieur à celui de la Golf à toit allongé.

C’est vrai que la berline pourrait être un peu plus confortable (suspension à essieu rigide et sièges assez durs), que la mécanique mériterait un peu plus de pep et que l’équipement gagnerait à être plus étoffé, mais n’oublions pas la position de cette livrée d’entrée de gamme. Il s’agit d’une tâche ingrate qui pousse même parfois les acheteurs à se tourner vers la livrée supérieure, mais dans ce cas-ci, je ne trouve pas que la Jetta Trendline 2024 pénalise son conducteur au point tel où il est obligé de regarder ailleurs ou, pire encore, de devoir viser un modèle plus dispendieux dont il n’a pas besoin.

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