Cette plainte intervient alors qu’une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël a du mal à prendre forme malgré les récentes négociations engagées au Caire en Égypte. REUTERS/Leonhard Foeger
Si les familles d’otages ne cessent de faire pression sur les autorités israéliennes pour leur libération après quatre mois de d détention, une centaine de proches vont se rendre, ce mercredi, à La Haye pour déposer plainte contre le Hamas pour « crimes contre l’Humanité » auprès de la Cour pénale internationale (CPI). « Ce n’est pas seulement notre histoire, si nous n’arrêtons pas cela, demain ce sera l’histoire du monde entier », a lancé Ofri Bibas, dont le frère figure parmi les otages avant d’embarquer pour un vol spécial pour La Haye. « L’humanité entière doit rester ferme face à une armée terroriste mondiale dont le Hamas n’est que l’un des bataillons accomplissant sa mission », a-t-elle ajouté.
Cette plainte déposée auprès de la CPI concerne « les membres du Hamas et leurs collaborateurs pour nous assurer qu’ils paient le prix fort pour les crimes contre l’Humanité qu’ils ont commis et commettent encore en ce moment même », a précisé Haïm Rubinstein, du Collectif des familles d’otages.
Ceux qui violent les lois seront poursuivis
Créée en 2002, la CPI est la seule cour indépendante au monde mise en place pour enquêter sur les crimes les plus graves, comme les génocides, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. Lundi, le procureur de la CPI, Karim Khan, s’est inquiété d’une possible offensive de l’armée israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza où sont réfugiés de nombreux Palestiniens, prévenant que ceux qui violent les lois internationales seront poursuivis.
Il a aussi appelé à la libération de tous les otages détenus par le Hamas et ses alliés, estimant que « cela représente également un point important de nos investigations ».
