- Design : deuxième de la série Océan
- Habitacle : un assemblage impeccable
- Au volant : une excellente surprise
- Verdict : une sérieuse concurrente à la Model 3
- Fiche technique de la version d’essai :
Essai BYD Seal (2023) : mieux qu’une Tesla Model 3 ?
BYD continue sa percée sur le marché européen avec la Seal, une grande berline électrique.
Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr
La berline familiale est une rivale directe de la Tesla Model 3, reine du segment avec ses tarifs agressifs.
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Le design général est inspiré de l’océan, avec des lignes fluides rappelant le thème marin.
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Essai BYD Seal (2023) : mieux qu’une Tesla Model 3 ?
Les couleurs pastel, les LEDs en forme d’onde et les ouïes latérales sont originales.
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Le modèle fait 4,80 mètres de long pour 1,88 de large et 1,46 mètre de haut.
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À l’arrière, un petit becquet discret et un bandeau de LED qui relie les optiques complète le look.
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L’intérieur est de très bonne facture avec des assemblages impeccables et une finition soignée.
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L’écran de 10 pouces face au conducteur est assez peu lisible avec des petits caractères.
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La sellerie offre un niveau de confort très agréable avec un bon moelleux, et l’appuie tête aussi !
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Les occupants de la banquette arrière profitent d’un confort idéal avec beaucoup de place à la tête et aux jambes.
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Côté dynamique, la BYD Seal nous a surpris par son châssis bien équilibré.
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Connaissez-vous Build Your Dreams ? Tout droit venu de Chine, le constructeur BYD poursuit son offensive en Europe avec la sortie d’un nouveau modèle. Après la Tang, l’Atto 3 et la Dolphin, place désormais à la Seal, une grande berline électrique premium.
Bardée de technologies et, proposant une fiche technique alléchante, la chinoise a une concurrente de taille dans le viseur. La Seal affronte directement la Tesla Model 3, grande star sur le segment qui a tout juste subit son premier restylage.
Est-ce que la BYD Seal a les arguments nécessaires pour convaincre le public européen ? Réponse dans cet essai !
Design : deuxième de la série Océan
Après la série Dynastie (Tang, Yuan, Song), place à la thématique Océan (Dolphin, Seagull et Seal). Cette grande berline de 4,80 mètres de long opte pour une silhouette élégante et des lignes fluides. Plusieurs indices rappellent l’univers marin : les ondes de l’eau à l’avant, des ouïes rappelant des branchies ou encore des gouttes d’eau dans les feux arrière. L’ensemble est réussi, et la berline chinoise se démarque sur la route avec ses tons pastel, là où à l’inverse, une Model 3 se contente de lignes et des couleurs plus classiques.
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La Seal mise sur un aérodynamisme assez prononcé pour maximiser l’autonomie. Le Cx descend à 0,219, un excellent score pour la catégorie. Pour le reste, la berline chinoise mesure 1,88 de large et 1,46 mètre de haut.
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De l’arrière, les feux ovales nous feraient presque penser à certaines productions de chez… Bentley. Comparaison flatteuse ! Comme sur la Model 3, la Seal ne dispose pas de hayon mais bien d’une malle de coffre. C’est moins pratique pour l’accessibilité, bien que le coffre soit profond.
Le volume culmine à 400 litres, avec un double fond pour les câbles. Sa rivale américaine fait mieux, avec 594 litres. Un frunk de 50 litres à l’avant complète l’espace de chargement.
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Habitacle : un assemblage impeccable
À l’intérieur, belle surprise. L’habitacle est de grande qualité, et l’impression premium se ressent au premier coup d’œil. Les matériaux sont plutôt nobles et doux au toucher avec du cuir et des surpiqures omniprésentes. Il faut vraiment chercher loin en bas des contreportes pour trouver du plastique dur !
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Dans toutes les BYD, l’écran central de 15 pouces pivote à 180°. Si certains peuvent trouver ça inutile, ça a le mérite d’être original. Compatible Apple Carplay et Android Auto (indisponible sur une Tesla), l’ordinateur de bord concentre la grande majorité des commandes. La navigation est fluide mais l’ergonomie est loin des habitudes européennes. Tout est paramétrable dans une multitude de menus et il est facile de s’y perdre.
En face du conducteur se trouve un second écran horizontal de 10 pouces. Assez brouillon, les informations sont trop nombreuses et en petits caractères. Heureusement, un affichage tête haute (uniquement disponible sur la finition Excellence 4WD) facilite la lecture de la vitesse par exemple.
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La sellerie en cuir micro-perforé offre une assise très moelleuse, tout comme l’appuie-tête. Les sièges sont également chauffants et ventilés.
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À l’arrière, les passagers disposent d’un confort hors pair. Grâce à l’empattement de 2,92 mètres, l’espace est généreux aux jambes et à la tête. Bonne nouvelle, les finitions soignées à l’avant sont aussi présentes à l’arrière. Le plancher plat garanti un confort optimal pour l’occupant de la place centrale. Enfin, l’immense toit panoramique apporte un puit de lumière dans tout l’habitacle.
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Au volant : une excellente surprise
La berline électrique est proposée en deux versions, toutes deux basées sur la e-Plateform 3.0 :
- Seal R WD propulsion : moteur de 230 kW sur l’essieu arrière (environ 313 ch environ et 360 Nm de couple) avec 570 km WLTP;
- Seal A WD transmission intégrale : en dual motor de 390 kW au total (soit 530 ch environ pour 670 Nm) avec 520 km en WLTP.
Comme indiqué sur la malle de coffre, cette Seal avec deux moteurs (un sur chaque essieu), abat l’exercice du 0 à 100 km/h en moins de 3,8 sec. Mais toute cette cavalerie ne serait rien sans un bon transfert de la puissance au sol. Justement, cette Seal est équipée de pneus Continental (exit les Linglong de la Dolphin) au grip convenable.
La berline chinoise dispose aussi d’un antipatinage particulièrement performant, et quasi impossible à prendre en défaut. À noter que notre version AWD est équipée de l’iTAC (intelligence Torque Adaption Control), une technologie maison qui optimise encore davantage le transfert des 530 chevaux au sol.
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Au-delà de cette motricité aboutie et optimisée, le châssis (lui aussi maison), se révèle étonnamment efficace. Avec la technologie CTB (cell-to-body), les modules de batterie (de 82,5 kWh brut) sont directement intégrés dans la structure de la caisse. Cet agencement permet de rigidifier la voiture, d’abaisser le centre de gravité et offre une sécurité passive améliorée. Dans les virages, malgré ses 2 185 kg, la Seal AWD se montre assez peu sujette au roulis (2 055 kg sur la Seal Propulsion).
Côté confort, notre modèle est équipé d’une suspension pilotée semi-active sur l’essieu arrière (amortisseurs à fréquence variable), non disponible sur la version propulsion. Au global, le compromis est correct entre le moelleux de l’amortissement et la rigidité nécessaire pour offrir un comportement dynamique convenable. Et ce, malgré les jantes de 19 pouces.
Quelques points négatifs sont à relever. La direction, au feeling assez artificiel, ne met pas le conducteur en confiance à un rythme soutenu. Si la pédale de droite est très souple et agréable à doser (pas de sensation on/off), le frein est peu progressif et même assez brutal (surtout à faible allure). Aussi, il n’y a pas de mode One Pedal encore (le public chinois n’aime pas ça selon les dires des ingénieurs sur place).
L’autonomie est la petite déception de la version 4WD. Les deux Seal sont proposées avec des batteries de 82,5 kWh (données brutes). En propulsion, des confrères nous ont signalé atteindre des niveaux assez proches à la Model 3 de base, même si l’américaine reste meilleure en toute circonstances à ce chapitre. Notre modèle dual motor, avec la même capacité brute ne fait pas de miracle : la consommation affichée est de 21,5 kWh au 100 indique une autonomie réelle sous les 400 km.
Enfin, les deux modèles disposent de la recharge rapide DC capée à 150 kW, permettant de recharger de 30 à 80 % en 26 minutes.
Verdict : une sérieuse concurrente à la Model 3
Lancée à partir de 46 990 €, la Seal RWD sera sans doute la version la plus intéressante de la gamme. Éligible au bonus de 5 000 € jusqu’à fin 2023, elle se place 4 000 € supplémentaire que son homologue américaine, aussi en propulsion.
À ce prix, la berline est suréquipée et surtout, dispose d’un moteur, châssis et de batteries maisons. Donnée pour 570 km en WLTP, elle affiche une autonomie réelle similaire à la Tesla, qui a une batterie plus petite mais consomme moins.
Notons que la version AWD « Excellence » à l’essai, facturée 49 990 €, n’ajoute que l’affichage tête haute (cela dit bien pratique), la suspension semi-active à l’arrière et plus de 217 chevaux supplémentaires pour seulement 3 000 € de plus. Autre atout, les batteries BYD sont garanties 8 ans et 200 000 km.
Il ne vous reste plus qu’à choisir, plutôt Elon Musk ou BYD ?
Fiche technique de la version d’essai :
- Modèle : BYD Seal
- Version : AWD
- Finition : Excellence
- Couleur : Atlantis Grey
- Prix : 49 990 €
- CO2 : 0
- Bonus : 0 €
- Moteur : 2 moteurs synchrone à aimant permanent
- CV : 11
- Batterie : 82,5 kWh
- Puissance : 530 ch (360 kW)
- Couple : 670 Nm
- Énergie : Electricité
- Transmission : Intégrale
- Boite : Automatique, 1 rapport
- Autonomie : 520WLTP
- Puissance de charge max (DC) : 150 kW
- Accél. 0-100km/h : 3,8 sec
- Longueur : 4,80 m
- Largeur : 1,88 m
- Hauteur : 1,46 m
- Poids : 2 185 kg
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BYD continue sa percée sur le marché européen avec la Seal, une grande berline électrique. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr La berline familiale est une rivale directe de la Tesla Model 3, reine du segment avec ses tarifs agressifs. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Le design général est inspiré de l’océan, avec des lignes fluides rappelant le thème marin. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Les couleurs pastel, les LEDs en forme d’onde et les ouïes latérales sont originales. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Le modèle fait 4,80 mètres de long pour 1,88 de large et 1,46 mètre de haut. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr À l’arrière, un petit becquet discret et un bandeau de LED qui relie les optiques complète le look. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Le volume de coffre est de seulement 400 litres, c’est moins bon que sa rivale américaine qui culmine à 594 litres. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr L’intérieur est de très bonne facture avec des assemblages impeccables et une finition soignée. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr L’écran de 10 pouces face au conducteur est assez peu lisible avec des petits caractères. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr La sellerie offre un niveau de confort très agréable avec un bon moelleux, et l’appuie tête aussi ! Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Les occupants de la banquette arrière profitent d’un confort idéal avec beaucoup de place à la tête et aux jambes. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr Côté dynamique, la BYD Seal nous a surpris par son châssis bien équilibré. Crédit photo : Pierre H. / AutoPlus.fr
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