Le prince William à Londres le 18 février 2024. AFP/Pool/Jordan Pettitt
«Â Il y a eu trop de morts. Comme tant d’autres, je souhaite que les combats cessent le plus rapidement possible. Gaza a désespérément besoin d’une aide humanitaire accrue. Il est essentiel que l’aide soit acheminée et que les otages soient libérés », a-t-il déclaré.
Une parole rare
Le conflit Israël/Hamas a provoqué des manifestations massives de soutien aux Palestiniens au Royaume-Uni, où se trouve une importante communauté musulmane. Depuis son déclenchement, une forte hausse du nombre des actes antisémites et antimusulmans a été constatée sur le sol britannique. Le gouvernement conservateur a jusqu’à présent privilégié des appels à des « pauses humanitaires » ou à la recherche d’un « cessez-le-feu durable » plutôt qu’à la cessation immédiate des hostilités.
Il a cependant durci le ton au moment où Israël menace de lancer une offensive d’ampleur sur Rafah, une ville de la bande de Gaza où sont massées 1,5 million de personnes. Le chef de la diplomatie David Cameron a réclamé ce lundi « la fin des combats tout de suite ».
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d’Israël. Plus de 1 160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un comptage de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. En représailles, Israël a déclenché une offensive qui a fait 29 092 morts dans la bande de Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. D’après Israël, 130 otages sont encore à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.