Il possède quatre Saab de toutes les époques et parmi elle, une 900 Turbo de 1984. Une voiture entièrement restaurée qui totalise aujourd'hui 200 000 kms. Visite guidée avec un fan intarissable sur les beautés de Tröllhatan.
Quand on aime on ne compte pas. Éric aime beaucoup les Saab, et il en possède quatre “à une époque, j’en avais même cinq”. Mais qu’est ce qui attire ce fan vers les voitures de Trollhätan, le fief de la marque disparue en 2011 ? Leur design particulier ? Leur ergonomie particulière aussi ? Un peu de tout cela, mais aussi, peut-être, leur inspiration d’origine aéronautique.
Car Éric connaît l’histoire de “sa” marque suédoise sur le bout des doigts. “Au début, le gouvernement suédois avait besoin d’avions de combats. Mais à la fin de la deuxième guerre mondiale, il n’y avait plus aucune nécessité d’avoir recours à des chasseurs”. Alors Saab s’est mis à fabriquer des voitures, “sauf que leurs concepteurs étaient toujours des avionneurs”. Alors, comme pour sa 900 Turbo de 1984, ils ont créer la ligne en soufflerie et ont orienté les instruments vers le pilote-conducteur.
Une restauration de deux ans
Elle arbore toujours fièrement ses 155ch et l’équipement pléthorique, pour l’époque, de sa finition “luxe”, que l’on reconnaît grâce à sa teinte bicolore. Car la Suédoise dispose de la clim, des vitres électriques, du régulateur, “et de sièges chauffants automatiques”. Dès que la température descend en dessous de 14 degrés, le système, caché sous un cuir de très bonne facture, entre en marche. Pratique sous les frimas suédois. Pratiques, les boutons de commande surdimensionnés le sont aussi. “Car en hiver, en Suède, il fait froid et on met des moufles”. On peut donc actionner les différents éléments sans ôter ses gants.
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