Dans un contexte d’élections où les mesures anti-voitures semblent très peu populaires, le gouvernement veut caresser ses citoyens dans le sens du poil et revenir sur les restrictions et autres interdictions de circulation, notamment des véhicules thermiques.
En quelques jours, la politique du Royaume-Uni en matière d’automobile a beaucoup changé. La défaite surprise du Maire travailliste de Londres Sadiq Khan, mis en échec dans une élection locale face aux conservateurs à cause de sa volonté d’étendre les mesures d’interdiction des voitures thermiques les plus polluantes dans la ville, y est sans doute pour quelque chose : les Britanniques semblent farouchement opposés aux mesures de restriction de circulation.
Au point de pousser donc le gouvernement à changer toute la politique du pays en la matière pour gagner en popularité. Il y a quelques jours, déjà, le Premier ministre conservateur Rishi Sunak annonçait le report de cinq ans de l’interdiction de vente des voitures neuves thermiques dans le pays, repoussé à 2035 au lieu de 2030. Il veut désormais aller plus loin en « soutenant les automobilistes et en mettant fin aux mesures anti-voiture », détaille-t-il dans un nouveau communiqué : « La répression contre les automobilistes constitue une attaque dans la vie quotidienne de la plupart des gens au Royaume-Uni qui dépendent de la voiture pour se rendre au travail ou voir leur famille », précise-t-il.
Annuler certaines mesures
Abonnement à la Newsletter