Pas aidé par un réseau de recharge électrique en retard par rapport au nôtre, le Royaume-Uni se voit confronté à des tensions entre les utilisateurs des bornes rapides.
Une station de charge rapide Ionity en France.
Le Royaume-Uni vient de revoir sa stratégie d’électrification du parc automobile. Confronté à la grogne des électeurs dont une borne partie semble opposée à l’interdiction des voitures thermiques et aux restrictions de circulation dans les villes, l’exécutif fait machine arrière. Prévue en 2030, l’interdiction de vente des voitures thermiques neuves dans le pays a été repoussée à 2035. Le Premier ministre vient de déclarer qu’il voulait « mettre fin aux politiques anti-voitures » des précédents gouvernements et reconnaît que le Royaume-Uni est en retard sur le développement de son réseau de recharge pour les voitures électriques.
En France, c’est mieux
Rappelons qu’en France, la situation paraît actuellement bien meilleure. Cet été au plus fort du chassé-croisé des grandes vacances, nous n’avons pas constaté de files d’attente dans les stations de charge le long des autoroutes, même si les infrastructures dans certaines collectivités à destination peuvent encore réserver de mauvaises surprises. Il faudra évidemment garder du rythme dans le développement de ces infrastructures de charge pour ne pas arriver au même résultat que chez nos voisins anglais, sachant que le nombre de voitures électriques va exploser lors des prochaines années.
Abonnement à la Newsletter