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Mondial de l'automobile: pourquoi les voitures sans permis figurent parmi les stars du salon

Les voitures sans permis figurent parmi les stars surprises du salon de l’automobile de Paris 2024, avec cinq stands différents consacrés exclusivement à différents modèles.

Elle ne dure plus qu’une semaine, au lieu de deux semaines historiques, mais la grande messe de l’automobile a bien ouvert ses portes au public depuis mardi et jusqu’à dimanche, porte de Versailles, à Paris. Evidemment, les stars de ce salon sont les grosses voitures, les SUV, les sportives… Mais il y a aussi une invité surprise: la voiture sans permis.

mondial de l'automobile: pourquoi les voitures sans permis figurent parmi les stars du salon

Le design renouvelé de la nouvelle AMI, la voiture électrique sans permis de Citroën, présentée au Mondial de l’auto à Paris, le 14 octobre 2024.

Les ventes ont explosé en France ces dernières années: 13.000 immatriculations en 2019, plus de 26.000 l’an passé. En termes de prix, on trouve un peu de tout dans les voitures sans permis. Ça commence autour de 8.000 euros (pour la Citroën Ami, notamment) et ça monte jusqu’à 20-25.000 euros pour certains modèles.

“Pour se garer facilement”

Des voitures sans permis qui ont la cote, et ça se voit dans les allées du salon. Beaucoup moins impressionnante que les gros SUV qu’Erwan était venu voir sur ce salon, l’entrée par le capot de l’une d’entre elles a intrigué ce futur mécanicien de 20 ans.

“Avec tout ce qu’on avait, je pensais zapper ce coin, mais quand on a vu ça…”, explique-t-il.

Ces voitures, on peut les conduire dès 14 ans. Les jeunes sont donc les principales cibles. Mais un peu plus loin, sur le stand Citroën, les cinq voitures sans permis attirent surtout des adultes, par centaines. “Vent de fraîcheur”, “sympa”… Les louanges se multiplient autour du nouveau modèle de l’Ami.

Ça a fini de convaincre Stéphane, un retraité: il va acheter une voiture sans permis. “Pour se garer facilement et faire peu de kilomètres dans Paris, c’est parfait”, note-t-il. Il aime beaucoup la voiturette rose de Simplicicar. Yoni Dayan, le patron, a décidé de venir sur le salon pour la première fois.

“En général, au salon, tu viens voir des voitures que tu vois pas forcément dans la rue. Mais là, les gens s’arrêtent, se renseignent. On pensait signer des bons de commande, mais pas autant”, assure-t-il.

Preuve de cet engouement, cette année, au moins cinq stands présentent exclusivement des voitures sans permis.

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