L'enseigne Carter-Cash lance une campagne pour le moins intéressante en proposant la réparation d’un pneu crevé gratuitement, sans obligation d’achat ou autre condition.
La crevaison n’est pas une mésaventure très courante, mais elle n’arrive jamais au bon moment.
La prestation est habituellement facturée 12 €, mais elle est désormais totalement gratuite. En plus de cette gratuité, ce service peut s’effectuer sans rendez-vous, directement dans les centres Carter-Cash. L’offre est valable sans aucune contrepartie, ni obligation d’achat et pour tout pneu de véhicule léger, quelle que soit sa provenance d’achat.
Dans les faits, Carter-Cash vérifie visuellement le pneu (hernie, usure irrégulière) ainsi que le DOT (date de production), puis le répare par l’intermédiaire d’une mèche, remplace ensuite la valve et procède à l’équilibrage de la roue. La réparation par une mèche consiste à placer un morceau de caoutchouc à l’endroit de la crevaison pour la colmater. Elle est ensuite collée et coupée.
80 % des crevaisons sont réparables
La raison la plus courante d’une crevaison est lorsqu’un clou s’immisce à l’intérieur du pneu par la bande de roulement ou le flanc. Cependant, il n’est pas toujours possible de réparer un pneu, même si l’enseigne indique que 80 % des crevaisons sont réparables.
Carter-Casher exclut la réparation selon plusieurs cas :
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- Profondeur des sculptures inférieures à la limite légale de 1,6 mm
- Caoutchouc craquelé, usé ou détérioré
- Crevaison trop proche d’une ancienne réparation
- Taille de la crevaison égale ou supérieure à 6 mm
- Perforation, déchirure, crevaison sur le flanc
- Plus de deux réparations déjà effectuées
- Présence de traces de brûlures, roulage à plat
- Équipement non conforme aux préconisations constructeur
Un jour viendra où la crevaison ne sera qu’un souvenir. Michelin a récemment mis sur la route son Uptis, un pneu increvable que nous avons pu essayer, mais qui n’est pour le moment qu’en phase de test. Il pourrait apparaître en 2030, laissant encore le temps à de nouvelles crevaisons…
