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Peugeot 308

Essai Peugeot 308 SW 136 e-DCS6 : la patte du lion est toujours là

Après avoir été convaincu par la motorisation hybride 136 sur la petite 208 quelques semaines auparavant, j’ai eu envie de retenter l’expérience sur un autre modèle que je n’avais pas encore eu l’occasion d’essayer : la Peugeot 308 de troisième génération !

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Même si la Peugeot 308 est sortie depuis déjà trois ans, finalement moi je la découvre. Enfin peut-être pas totalement, car la 408 essayée l’an dernier reprenait entièrement le mobilier intérieur. Et c’est également l’occasion de comparer avec la 208. Ici le tableau de bord est à mon sens plus joliment travaillé que cette dernière, avec surtout un écran nettement mieux intégré et des matériaux ou des assemblages toujours plus flatteurs. Puis les i-toggles, numériques cette fois, auront forcément un effet Wouah plus important. En plus, on se sent bien accueilli directement en grimpant à bord, tout en ressentant les efforts faits d’année en année sur la qualité et l’envie de séduire le plus grand nombre. À noter aussi que j’ai beaucoup apprécié le raccourci qui consiste à appuyer longuement sur le bouton des ADAS, afin de désactiver le maintien de ligne et l’avertisseur sonore de vitesse en seulement quelques secondes. Un parcours du combattant chez certains constructeurs qui pourrait devenir très pénible à la longue.

Au sujet de l’habitabilité, la Peugeot 308 SW dispose d’un empattement supérieur de 57 mm (2732 mm). Si on y gagne franchement en coffre (548 litres contre 361), à l’arrière les passagers ne seront pas forcément beaucoup mieux lotis. Dès lors que le conducteur est, comme moi, plutôt grand, l’espace aux jambes devient vraiment étroit. Il ne sera peut-être pas aisé de faire de nombreux kilomètres avec des ados aux jambes qui ne cessent de s’allonger. Heureusement, la sellerie est super agréable (en plus d’être très jolie) et l’espace au-dessus de la tête est à l’inverse optimum. Surtout que la sensation est renforcée par le toit ouvrant panoramique.

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Continuons par un rapide tour de l’extérieur, afin de découvrir plus en détails ma configuration. Vous l’aurez compris donc, la voiture du jour adopte une carrosserie break qui fait passer la longueur de 4,37 m à 4,64 m. Comme souvent lors des essais, on bénéficie des modèles haut de gamme. La finition devant vos yeux est donc une GT qui se démarque par quelques éléments distinctifs. On citera par exemple la calandre spécifique plus stylisée, les projecteurs LED affinés et matriciels, le lion sur les ailes avant ou encore quelques déflecteurs typés sport. Mon exemplaire se part d’un joli Gris Artense qui lui va plutôt bien, même si je préfère généralement de la couleur, et des jantes de 18 pouces diamantées pour 100 € additionnels.

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Et au volant ? Rien de bien nouveau là non plus, car elle embarque les mêmes évolutions techniques que la citadine. À savoir que le célèbre 3 cylindres 1,2 L (ne l’appelez plus Puretech) se voit doté désormais d’une chaîne de distribution et est associé à une boîte de vitesses à double embrayage 6 rapports, qui intègre un moteur électrique de 28 ch. Mais avec 200 kg de plus sur la balance, la question de savoir si les performances restent à la hauteur se pose. Alors oui en termes de chiffres, elle part perdante, le 0 à 100 km/h étant abattu en 1,2 seconde supplémentaire, soit 9,3 s pour réaliser l’exercice. Mais en ressenti, j’ai trouvé la 308 toujours aussi pétillante. Surtout que le couple de 230 Nm permet de se sortir de toutes les situations du quotidien avec un certain panache. D’autant que cette nouvelle transmission corrige les légers défauts de la boîte EAT8 qui pouvait hésiter entre deux rapports, de quoi gagner en fluidité et vivacité lors des accélérations ou relances.

Et puis surtout, quelle tenue de route ! J’avais presque oublié ce que c’était que de prendre une courbe serrée et de ne pas subir de roulis. C’est vrai, avec tous les SUV qu’il y a maintenant dans le paysage automobile, même si le grip est à chaque fois de plus en plus irréprochable, il y a toujours un soupçon de roulis qui vient semer le doute. Bien sûr, elle ne se montre pas aussi incisive que la précédente génération, mais il y a quand même moyen de prendre du plaisir, et d’être en totale sécurité. D’ailleurs ce n’est pas plus mal, parce qu’elle fait un grand bond en avant en matière de confort. Peugeot a pris ce virage il y a déjà quelques années pour convaincre un nombre plus important de clients. Et sur cette 308, c’est un pari réussi.

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En effet, le bon réglage de suspensions permet de bien faire oublier les défauts de revêtement, même sur des chaussées dégradées. La voiture absorbe efficacement les chocs sans pour autant compromettre le dynamisme, offrant alors un équilibre idéal entre fermeté et souplesse. Un équilibre que l’on retrouve sur tout type de trajet, et notamment sur autoroute, où la 308 montre à nouveau une excellente stabilité et fluidité. Même le freinage ne se fait pas remarquer en offrant une décélération progressive, et en limitant les mouvements parasites de la caisse. En prime, l’assise des sièges est également à souligner, avec un bon maintien latéral et un confort moelleux, parfaits pour les longs trajets comme les virées plus énervées ou les assauts de la ville. Puis enfin, l’argument qui me reste le plus en tête après l’essai de ces deux Peugeot 208 et 308, c’est l’excellente insonorisation. Peut-être parce que je ne m’attendais pas à ce niveau-là sur de telles catégories de véhicules. L’habitacle reste étonnamment silencieux, que ce soit au niveau des bruits aérodynamiques ou de roulement, ce qui accentue encore la sensation de confort global. Après tout ça, les 1 500 km de mon essai révèlent une consommation de 5,8 l/100 km : un bon résultat compte tenu des routes variées empruntées et du pied lourd sur les tracés sinueux. Elle descend facilement à 5 l/100 sur des routes de liaison à 80 km/h.

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Côté finance, la Peugeot 308 SW s’étend sur une très large gamme de prix. Passant de 30 920 € en Active 130 BVM6 à 46 250 € en GT électrique. Pour le bloc 136 e-DCS6, c’est minimum 32 950 € ou 37 400 € en finition GT ici à l’essai. Elle embarque de série i-Cockpit 3D, les projecteurs à LED, les jantes 18’’ ou encore le Mirror Screen sans fil. Puis côté options, elle était notamment équipée du toit ouvrant à 1 060 €, du pack Hi-Fi Focal à 770 €, des sièges alcantara à 1 060 €, de la caméra 360° à 960 € ainsi que la peinture à 870 €. Total : 42 450 €, ou 38 980 € en ce moment sur le Store. Grâce à son homologation à 113 g/km de CO2 elle échappe à tout malus cette année 2024.

En intégrant son système micro-hybride 48 volts, Peugeot améliore sensiblement l’agrément de sa compacte 308. Tout en gardant son caractère fougueux, elle devient plus silencieuse, plus sobre, plus souple et améliore encore un confort déjà en nette hausse par rapport à la 308 II. N’oubliez cependant pas le traditionnel passage en concession pour vérifier votre position de conduite et valider l’espace à bord pour toute la famille.

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Crédit photos : Thomas D. (Fast Auto)
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