Renault 5 E-Tech Electric
Renault 5 E-Tech Electric © DPPI / Yannick Brossard / DPPI
L’équipe de Gilles Vidal, directeur du design Renault, s’en est visiblement donné à c?ur joie, piochant ici et là les détails les plus emblématiques du modèle originel pour agrémenter leur dessin « rétrofuturiste ». Le résultat est très réussi, avec des optiques et des feux arrière créant un air de famille évident avec le modèle 1972, mais aussi des ailes élargies citant la mythique R5 Turbo de 1980 ou une entrée d’air sur capot devenue pour l’occasion un indicateur de recharge pour la batterie. Le charme opère d’autant plus que le dessin définitif reste étonnamment fidèle aux lignes du concept grâce aux porte-à-faux ultra courts et aux grandes roues de 670 mm de diamètre qu’autorise la plateforme électrique AmpR Small.
À 3,92 de long, la Renault 5 E-Tech Electric reste facile à man?uvrer et à garer en ville. © DPPI / Yannick Brossard / DPPIÀ LIRE AUSSI Renault 5 : retour vers le futur
La planche de bord matelassée coté passager évoque celle du modèle originel, tandis que l’écran central tactile commande un système d’info divertissement réactif et facile d’utilisation. © DPPI / Yannick Brossard / DPPIÀ LIRE AUSSI L’automobiliste, souffre-douleur favori de Paris
La R5 continue à séduire à l’intérieur avec un dessin de planche de bord combinant habilement évocation du modèle originel et interface moderne avec deux écrans haute définition lisibles et lumineux au service d’un système d’info divertissement Google Automotive réactif et facile à utiliser. L’habitabilité est forcément comptée aux places arrière d’une citadine de 3,92 m de long, mais il reste possible d’y installer deux adultes de 1,80 m pour peu que les occupants avant ne reculent pas leurs sièges excessivement.
Si le seuil de coffre est un peu haut, le volume de chargement de 326 litres apparaît généreux pour la catégorie compte tenu des dimensions du modèle. © DPPI / Yannick Brossard / DPPIÀ LIRE AUSSI Bentley Flying Spur Speed : grande routière en majesté
Si la R5 produit son petit effet sur les passants qui se retournent souvent sur son passage, elle constitue aussi une bonne surprise sur le plan dynamique. Ses pneus à flanc haut garantissent un bon niveau de filtrage, tandis que sa suspension bien amortie freine efficacement ses mouvements de caisse. La direction agréablement directe (13,7 : 1 de rapport de démultiplication) commande une tenue de route précise et stable grâce au concours d’un essieu arrière multibras très rigoureux. Il en résulte un comportement qui se montre aussi plaisant que rassurant sur parcours sinueux. Seules petites réserves, la direction n’est pas très communicative, et la motricité peut être prise en défaut lors de fortes accélérations roues braquées. Mais patience, celles ou ceux qui voudraient une R5 plus sportive n’ont plus que quelques mois à attendre pour le lancement de la très performante Alpine A290 développée sur la même plateforme. Les prix de la R5 commencent à 33 490 euros hors bonus de 4 000 euros.
Les feux arrière verticaux évoquent ceux du modèle originel, mais leur forme étudiée permet aussi de réduire la traînée aérodynamique de la Renault 5 E-Tech Electric. © DPPI / Yannick Brossard / DPPIÀ LIRE AUSSI Stellantis : comment Carlos Tavares tente de redresser la barre