Lancée comme modèle très populaire dans les années 60, la Renault 4, alias 4L, a terminé sa carrière comme objet “branchouille” pour citadins. La revoilà doublement branchée puisque 100% électrique, et objet iconique.
Pour la relance du modèle, Renault a décidé de jouer la carte nostalgie. Comme pour Renault 5 E-Tech (partie d’une maquette interne non destinée à devenir un modèle on le rappelle), Luca de Meo a demandé à ce que ce modèle, qui repose sur la même plateforme AmpR Small que la R5, reprenne le style de l’ancêtre. Ainsi on retrouve la forme global, la vitre de custode arrière, les plis en bas de portière, mais aussi la face avant, modernisée.
« Avec Renault 4 E-Tech electric, Renault franchit une nouvelle étape vers la démocratisation du véhicule électrique en Europe. Ce modèle vient compléter une gamme déjà variée avec Mégane, Scénic et la toute nouvelle Renault 5 E-Tech electric. Mais il manquait encore une voiture compacte avec du volume. C’est chose faite avec un modèle polyvalent, pratique, modulaire et doté d’un grand coffre facile à charger. Une voiture capable de répondre au maximum d’usages de la vie de tous les jours. Une voiture électrique populaire bien dans son époque, avec un maximum de technologies utiles et de confort. » Fabrice Cambolive, CEO de la marque Renault
L’autonomie de la Renault 4 E-tech va jusqu’à 400 km. C’est une cousine technique de la Renault 5 ce qui permet de mutualiser pas mal de composants. Le ressort de la nostalgie jouera-t-il à fond comme avec la Renault 5 qui n’a que des félicitations pour le moment ? A Paris, Renault dévoile plusieurs versions, avec ou sans barres de toit, avec un toit souple découvrable, et même un concept “FL4WER POWER”.
Notre avis, par leblogauto.com
La nostalgie, c’est la couleur de lancement, ce bleu gris (bleu nuage) très sympathique, ou le “vert d’eau”. Mais c’est aussi la version bicolore rouge et noir ! A quand la Renault 4 E-Tech Savane ou La Parisienne avec ses autocollants façon cannelage ? L’intérieur reprend celui de la Renault 5 E-Tech avec des matériaux plus “bruts” comme du jean. En revanche, là, on s’éloigne de la simplicité de la 4L d’antan.
Franchement, Renault tape juste en jouant la carte “c’était mieux avant”. Après tout, la 500 ou la Mini Cooper ont déjà montré la voie. Reste à connaître le prix de ce véhicule made in France (et qui le montre avec le drapeau français un peu partout) pour savoir si la 4L de 2025 pourra faire aussi bien (toute proportion gardée) que son aïeule. Le côté “coup de coeur” permet de monter un peu les prix, mais attention à la retombée du soufflé.