Ferrari a remporté les 24 Heures du Mans 2023 avec un dénouement spectaculaire, malgré une voiture de sécurité trop présente durant la course.
Au terme d’une course spectaculaire, Ferrari a remporté l’édition du Centenaire des 24 Heures du Mans 2023. Si cette 91e édition a été marquée par le spectacle, quelques accros sont à signaler… Retrouvez les tops et les flops de la course.
Le dénouement du Centenaire des 24 Heures du Mans a été à la hauteur de l’ambiance gravitant avant le top départ de la course. Spectaculaire, irrespirable, incertaine… Tant de superlatifs pour qualifier une course qui va rester dans les mémoires.
Les tops
La bataille épique pour la victoire historique
Pour gagner une course longue de 24 heures, il faut forcément dominer. C’est ce qu’a parfaitement fait la voiture numéro 51, pilotée par Alessandro Piere Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi. Mais l’équipe du cheval cabré avait un rival : Toyota, avec sa numéro 8.
Après 22 heures de course, Ferrari n’avait l’avantage que de quelques secondes ! Mais la Scuderia a visiblement mieux résisté à la pression, tandis que Toyota voyait sa victoire s’écraser contre un mur, des rails plus exactement.
Si Peugeot n’a pas eu son objectif de pouvoir célébrer un podium à domicile, la marque française a malgré tout fait vibrer les tribunes mancelles. Le constructeur a même pu un temps rêver de victoire, 30 ans après la dernière, sa voiture ayant mené par trois fois la course (numéro 94).
Malheureusement pour la marque frappée du Lion, la nuit a été le théâtre de terribles cauchemars, effaçant les rêves de victoire ou même d’un podium. La numéro 94 pilotée par Loïc Duval, Gustavo Menezes et Nico Müller, a fait une violente sortie de piste, alors qu’elle menait la course.
Même si le dénouement n’est pas celui espéré, il y a du bon à retirer pour les Français sur cette course à domicile.
Des relances incroyables
Les flops
La voiture de sécurité
Avec sa nouvelle règle, la procédure de Safety Car était sans conteste la désillusion du week-end. L’ACO avait annoncé un temps de « 20 minutes » pour ranger les voitures selon le nouvel ordre voulu. En réalité, trois heures de course ont été perdues, sans compter les nombreuses « slow zones ». La raison était pourtant prévisible, ranger de nombreuses voitures dans un certain ordre, sur un circuit de plus de 13 km, avec des vitesses différentes… Un casse-tête difficile.
Porsche, un week-end compliqué
La quantité ne fait pas la qualité. Ce week-end, Porsche l’a bien appris. La marque allemande avait quatre voitures engagées en Hypercar (trois officielles, une Jota), mais aussi plusieurs voitures dans la catégorie GTE.
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Malgré cette présence en nombre, Porsche va bien repartir du Mans sans le moindre succès. Loin de la 20e victoire sur la course sarthoise, sans pouvoir se consoler dans la catégorie inférieure.
