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Alfa Romeo 33 Stradale : nos premiers tours de roues au volant de la nouvelle supercar italienne !

alfa romeo 33 stradale : nos premiers tours de roues au volant de la nouvelle supercar italienne !

Alfa Romeo 33 Stradale

Quelques jours seulement après sa présentation officielle, nous avons pu nous mettre au volant de la toute nouvelle supersportive de la marque milanaise.

Plus d’une dizaine d’année après l’arrêt de la 8C, Alfa Romeo signe son grand retour dans le segment des supercars avec la 33 Stradale, héritière de la sportive éponyme produite à seulement 18 exemplaires entre 1967 et 1969. La nouvelle sera tout aussi confidentielle que celle dont elle s’inspire puisque seules 33 unités seront assemblées en tout et pour tout, à raison de deux exemplaires par mois à compter de décembre 2024. Quelques jours seulement après l’avoir dévoilée, le constructeur italien nous a invités dans son centre de style situé à Turin (et non pas à Milan, comme on aurait pu l’imaginer puisque le siège d’Alfa Romeo se trouve dans cette autre ville) pour que nous puissions la découvrir en vrai et, mieux encore, l’essayer. Enfin, on va vous raconter…

Pour la beauté du geste

Sur place, nous avons été accueillis par nul autre que le patron de la marque, Jean-Philippe Imparato, lequel est revenu sur la genèse de ce modèle. Oui, Alfa Romeo avait certainement d’autres chats à fouetter. L’année dernière, le constructeur italien n’a vendu que 29 870 voitures à travers l’Europe, un score bien maigre, vous en conviendrez. Pour les volumes toutefois, il peut désormais compter sur le Tonale dont les débuts sont encourageants. En 2024, il y aura un véhicule plus petit et plus accessible encore qui devrait lui permettre de renouer avec le succès d’antan. Et puis, le fait qu’il appartienne dorénavant au groupe Stellantis lui permet de voir plus loin plus grand… et de s’autoriser une petite folie. “On s’est fait plaisir”, répètera-t-il à plusieurs reprises à son sujet.

Qu’on se le dise, si Alfa Romeo “n’a pas besoin de la 33 Stradale pour faire du business”, pour reprendre les termes de Jean-Philippe Imparato, si elle ne porte pas de message à proprement parler, ce modèle “apporte énormément en termes de valeur de marque”. En outre, nous allons retrouver des lignes de style présents sur ce concept sur les prochains modèles de la gamme Alfa Romeo, et notamment ceux qui sortiront en 2025 et 2026, les remplaçantes des Giulia et Stelvio en l’occurrence. Le “V’ qui se dessine sur le capot devrait être l’un de ces éléments tout comme la signature lumineuse particulièrement travaillée.

Premiers tours de roue

Nous n’allons pas revenir sur les principaux traits stylistiques de cette 33 Stradale, ceci a déjà fait l’objet d’un précédent article. Si nous nous sommes déplacés en Italie, c’est avant tout pour nous installer à son volant. Chose importante à préciser, le véhicule qu’Alfa Romeo a mis à notre disposition est une maquette. Un exemplaire unique, éminemment fragile dont la marque prend grand soin (logique, il n’y en a pas d’autres) et animé par une petite batterie électrique. Ne vous faites pas berner par les sorties d’échappements pourtant bien présentes ici, nous ne pourrons pas entendre le doux son du V6 3.0 d’origine Ferrari dont disposera la variante thermique de 620 ch.

Finalement, c’est comme si nous nous donnions une idée de la version 100 % électrique dont les caractéristiques ne sont pas encore définitives mais qui devrait atteindre une puissance de 750 ch. Pas le moindre bruit à l’allumage. Il se pourrait que ce soit la même chose sur le modèle de série puisque Jean-Philippe Imparato ne veut pas de son artificiel. Si des clients le demandent, ils y auront droit, mais sa position à lui, c’est de ne pas faire semblant.

Impossible de se faire une idée ni des accélérations ni du comportement dynamique de cette auto sur cette courte session de roulage dans la mesure où la vitesse n’excèdera pas les 30 km/h. A cela s’ajoute le fait que la plupart des éléments ne sont pas au point, la direction par exemple. Pour manœuvrer le véhicule, il faut avoir une poigne de fer. Le seul élément que nous pourrons juger à l’issue de notre court périple, c’est la position de conduite.

Assis au ras du sol dans des sièges baquets fermes mais maintenant parfaitement dans un univers raffiné fait de cuir et d’aluminium, on se sent bien dans cette 33 Stradale. On ne se sent même pas engoncé tant les surfaces vitrées sont généreuses et donnent pleinement l’impression de se trouver à bord d’un avion, ce qui était souhaité par la marque. En résumé, nous n’avons qu’une hâte, nous remettre à son volant.

Un tremplin vers l’électrification de la marque

Notre conversation avec Jean-Philippe Imparato nous aura permis d’en savoir un peu davantage sur le profil des clients et leur souhait. Il se murmurait que sur les 33 bienheureux qui possèderont cette voiture, seuls 2 l’avaient choisi en électrique, la vérité est plus complexe. En réalité, tout peut encore changer d’ici le début de la production. Le monde évolue, et les clients de la 33 Stradale le savent, c’est pourquoi certains hésitent encore. D’après les calculs du patron de la marque, on devrait arriver à 80 % de thermiques et 20 % d’électriques au final.

Il nous sera impossible de connaître le prix exact de ce véhicule. Tout au plus obtiendra-t-on une fourchette de l’ordre du million d’euros. Cette 33 Stradale coûte cher, bien plus que la précédente supercar Alfa, la 8C. Après tout, ne dit-on pas que ce qui est rare et cher. Car oui, la 8C avait été écoulée à un nombre supérieur d’exemplaires (500 au total).

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