C’est un évènement, puisqu’il s’agit de la première Alfa Romeo électrique. Et son nom est audacieux, puisque c’est celui de la capitale lombarde, la ville où naquit Alfa Romeo, il y a 114 ans. On verra aussi dans ce nom une affirmation de la dimension urbaine de l’auto, à la différence de la Stelvio qui fait référence à une pittoresque route de montagne. Et cette voiture, l’Alfa Romeo Milano, est un crossover compact.
La Milano existera avec 3 motorisations. D’abord électrique de 156 ch, avec une batterie de 54 kWh, le même groupe propulseur que nous avions essayé sur la Jeep Avenger. Ensuite une version 48 volts, avec le 3 cylindres 1,2 litres de 136 ch, et ensuite une variante inédite, Veloce, avec une machine électrique de 240 ch, un moteur qui ne serait partagé qu’avec la seule Abarth 600e.
Nos illustrations montrent la version hybride, en bleu, et la Veloce électrique 240 ch, reconnaissable à sa calandre spécifique. Calandre un peu trop m’as-tu-vu selon nous. Et dans l’habitacle, on découvre avec joie des aérateurs reprenant le design d’un trèfle, mais le sélecteur de mode, le sélecteur de marche et la commande de frein de parking, sont communs à d’autres modèles Stellantis. Si au moins ils étaient ergonomiques et agréables, mais ce n’est pas le cas.
Et Alfa Romeo a déjà annoncé 2 prix. A partir de 31 000 € pour la Milano hybride, et à partir de 40 500 € pour l’électrique.
Mais si cette Alfa Romeo Milano, est plutôt jolie, et que son design fait plusieurs clins d’œil aux Alfa Romeo du passé, nous aurions souhaité un petit quelque chose en plus, pour que le modèle se distingue plus des autres concurrentes du segment. Nous nous excusons par avance auprès de nos lecteurs alfistes, mais la chinoise MG4 a un design plus original. La Milano pourra t-elle faire la différence par ses qualités routières ? Le constructeur dit que la direction est hyper directe, alors peut-être…