Parler de Ferrari c’est parler d’une marque légendaire. Fondée en 1947 par Enzo Ferrari, la marque au cheval cabré n’a jamais cessé, depuis, de faire rêver les amoureux des belles voitures de sport. Ferrari a toujours fait de la compétition afin de promouvoir son nom et ses autos de route. Aujourd’hui, alors que la gamme s’est étoffée d’un SUV aussi performant qu’un coupé sport, elle prend doucement le virage de l’électricité sans rien renier de son passé.
Ferrari c’est l’emblème de tout un peuple. Ce n’est pas pour rien que les Ferrari de course sont rouges, le « Rosso Corsa », du nom de la livrée nationale des automobiles de course italiennes en compétition internationale jusqu’à la fin des années soixante. Que Ferrari s’enrhume et c’est toute l’Italie qui tousse et de nombreuses personnes dans le monde entier, la marque italienne ayant de nombreux fans partout sur la planète.
À la création de la marque, Enzo Ferrari qui avait fait courir les Alfa Romeo sous les couleurs de la Scuderia Ferrari ne s’intéressait qu’à la course. S’il se mit à produire des automobiles, ce n’était que pour recueillir de l’argent afin que la Scuderia Ferrari puisse s’illustrer sur tous les circuits du monde. Depuis la mort du Commendatore, en août 1988, le Cavallino Rampante poursuit l’œuvre du grand homme, en pratiquant la compétition à haut niveau en Formule 1 (avec un beau doublé à Melbourne dimanche dernier) et en endurance (victoire de la Ferrari 499P aux 24 Heures du Mans 2023) tout en créant de multiples modèles de série tous plus performants les uns que les autres.
Dans la gamme du constructeur de Maranello, on trouve désormais de nombreux modèles. Ils ont pour nom Roma, Portofino, 812 Competizione, 296 GTS, SF90 Stradale, Daytona SP3… et depuis l’an dernier dans cette ode dédiée à la puissance et à la performance on trouve un SUV baptisé Purosangue. Est-ce un intrus ? Non, parce que tout d’abord ce modèle dispose comme de nombreuses Ferrari du passé, mais aussi du présent (812, SP3 Daytona) d’un V12. Celui-ci est d’une cylindrée conséquente, 6,5 litres et développe 725 ch et permet à ce modèle haut sur roues d’effectuer un 0 à 100 km/h en 3,3 secondes et d’atteindre 310 km/h en pointe, il s’agit donc bel et bien d’un modèle sportif. Le Purosangue affiche un profil atypique qui fait que la marque lorsqu’elle parle de lui, parle de « berlinette à quatre places » et derrière son volant, les essayeurs prennent beaucoup de plaisir, tant la bête est agile, équilibrée et prend peu de roulis. C’est une réussite !
Et le 100 % électrique pour Ferrari, c’est pour quand ? John Elkann qui préside Ferrari et Bendetto Vigna, directeur de Ferrari depuis septembre 2021, ont d’ores et déjà annoncé que Ferrari travaillait sur un projet de voiture 100 % électrique. Celle-ci devrait voir le jour en 2025. Pour les deux hommes, il est nécessaire que les Ferrari électriques conservent l’ADN de la marque et en particulier le son mélodieux des moteurs thermiques. À l’instar de nombreuses sportives électriques, il y aura donc une bande-son attachée à cette auto, avec un son inimitable de Ferrari. Cette électrique est l’une des nouveautés de la marque dont nous allons vous parler plus en détail dans le prochain chapitre de ce dossier consacré à Ferrari.
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