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Essai du SUV Ferrari Purosangue : vous doutiez ? Ferrari va vous clouer le bec !

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Au delà des performances et de son magique V12, le Ferrari Purosangue procure un immense plaisir de conduite grâce à de belles capacités dynamiques ! © Ferrari

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Si le V12 atmosphérique du Ferrari Purosangue chante juste, les normes d’homologation limitent ses décibels. © Ferrari

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Le Ferrari Purosangue offre sans conteste un plaisir de conduite quasi inconnu dans l’univers des SUV © Ferrari

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Typée propulsion, le Ferrari Purosangue glisse avec délectation sur les programmes de conduite les plus sportifs. © Ferrari

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Le Ferrari Purosangue inaugure une inédite suspension avec commande électrique de la compression/détente de chaque amortisseur. Bluffant d’efficacité. © Ferrari

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Si la position de conduite dans le Ferrari Purosangue est parfaite, les commandes tactiles au volant sont loin d’être irréprochables. © Ferrari

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Le Ferrari Purosangue est la première Ferrari de l’histoire doté de portes arrière. Elles sont à ouverture suicide et à commande électrique. © Ferrari

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Près de 5 mètres de long et plus de deux tonnes. Pourtant au volant du Ferrari Purosangue, on a l’impression de conduire un véhicule plus compact © Ferrari

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Le passager du Ferrari Purosangue se transforme en copilote grâce son écran tactile de contrôle. © Ferrari

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Deux passagers à l’arrière du Ferrari Purosangue et pas un de plus. Mais chacun a droit a son siège baquet. © Ferrari

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Jamais une Ferrari n’avait eu un coffre aussi vaste. On peut même rabattre les dossiers de sièges du Ferrari Purosangue. © Ferrari

S’il n’est pas désigné comme tel par ses géniteurs, le Ferrari Purosangue est évidemment un SUV. Mais inclassable et diablement plaisant à conduire, la première vraie familiale du cheval cabré place la barre vraiment très, très haut…

Les plus

  • Performances ahurissantes
  • V12 atmosphérique
  • Conduite très plaisante
  • Quatre vraies places et facilité accès arrière

Les moins

  • Sonorité V12 un poil timide
  • Prix stratosphérique
  • Encombrement dans nos petites rues

A force, on aurait fini par ne plus y croire tant cela fait des années que l’on parle de lui. Pour certains fans du cheval cabré, cette longue attente était finalement une bonne nouvelle tant ils craignaient la tentative. Mais, entre l’obligation de se diversifier pour grandir d’un côté et le respect des traditions de l’autre, Ferrari a tranché et cédé à la mode des véhicules hauts sur pattes avec le Purosangue. Et si à Maranello on ne le désigne jamais comme un SUV, celui qui restera aussi la première Ferrari dotée de portes arrière de l’histoire est, avant tout, un digne représentant du constructeur au cheval cabré…

Grazie les designers !

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Au delà des performances et de son magique V12, le Ferrari Purosangue procure un immense plaisir de conduite grâce à de belles capacités dynamiques !© Ferrari

Lorsque vous verrez pour la première fois le Purosangue dans la rue, vous serez évidemment ébahis. Logique, depuis plus de 70 ans les créations du cheval cabré créent l’émoi sur leur passage. Mais il y a une autre raison à cela. S’il serait exagéré de le trouver compact, le premier SUV du constructeur italien fait bien plus petit à l’œil qu’il ne l’est en réalité. 4,97 m de long, 2,03 de large, ce sont en effet des mensurations très généreuses voire trop importantes pour nos petites rues.

Pourtant, à l’oeil, le Purosangue ne semble pas les faire. Quant à la hauteur, elle est certes à une altitude inédite pour une création du cheval cabré (1,59 m) mais sous les radars de la catégorie avec un Lamborghini Urus qui atteint lui 1,64 m. Les designers s’en sont bien sortis et la faible garde au sol du Purosangue (18 cm) aide à créer l’illusion d’optique. Loin de l’image du SUV patapouf, l’italien soigne sa ligne avec des flancs et ailes subtilement galbés et un capot long mais pas démesuré. Lorsque vous le verrez donc, prenez le temps de le détailler d’autant que les friandises aérodynamiques ne manquent pas…

La Ferrari la plus accueillante de l’histoire

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Le Ferrari Purosangue est la première Ferrari de l’histoire doté de portes arrière. Elles sont à ouverture suicide et à commande électrique.© Ferrari

Si d’habitude, c’est au volant que l’on se précipite lors de l’essai d’une Ferrari, une fois n’est pas coutume c’est en s’installant à l’arrière que certains commenceront la visite. Ce Ferrari Purosangue est, excusez du peu, le premier modèle de la marque à être doté de portières arrière en série. Spectaculaires car à ouverture suicide et électrique, ces dernières le sont. Mais au-delà de faire le show, elles sont aussi pratiques, libérant un bel accès. Sans doute le meilleur argument des “Ferraristes” pour convaincre toute la famille, à ceci près qu’elle ne devra pas compter plus de quatre membres.

En effet, si cela était techniquement possible, les géniteurs du Ferrari Purosangue n’ont pas retenu le principe de la banquette arrière trois places. Chaque invité bénéficie donc d’un siège aux maintiens prononcés et à l’assise ferme loin du moelleux d’un Range Rover avec au milieu une console centrale de séparation où on trouve une molette rotative/tactile de réglages. Dernier argument qui pourra séduire les familles : 473 litres de coffre, des dossiers de sièges rabattables et un plancher plat ! On se pince face à tant d’esprit pratique même si la transformation n’a rien de simple puisqu’il faut démonter et remiser sous le plancher le cache bagages et une cloison de séparation, les deux étant rigides. Si vous voulez du pratique, il y a quand même mieux ailleurs…

Position de conduite : pas de SUV qui peut mais…

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Si la position de conduite dans le Ferrari Purosangue est parfaite, les commandes tactiles au volant sont loin d’être irréprochables.© Ferrari

En s’installant au volant, la position de conduite est loin de la caricature que propose parfois certains SUV, à mi-chemin entre la camionnette et le tracteur (pour la hauteur). Large amplitude de réglages, jambes quasi alignées dans l’axe du pédalier et fesses pas si éloignées du sol, le Purosangue donne l’impression d’être installé dans un grand break. Pas dans une voiture de sport évidemment puisqu’il y a beaucoup plus de place ! Petit couac toutefois avant de s’élancer. Si la planche de bord à double casquette séduit par son originalité et n’est pas sans évoquer, avec sa symétrie celle d’une Corvette Stingray (à la différence qu’au 21ème siècle le passager-copilote dispose de son écran tactile de 10,2 pouces), la modernité n’a pas que du bon. Bien que revu depuis la Roma qui l’a inauguré avec désormais des repères sensitifs (creux ou bosses), le principe du volant à commandes tactiles ne convainc pas avec une réponse aléatoire des touches. C’est soit lent, soit trop rapide et il faut quand même quitter la route des yeux pour se repérer. Heureusement, il y a plein de bonnes raisons de ne pas le faire….

Moteur : une Ferrari… une vraie avec un grand V !

Depuis pas mal d’années, pas de Ferrari sans son Manettino, vous savez cette fameuse manette magique placée sur le volant permettant de passer facilement d’un mode de conduite à l’autre. Dans le Ferrari Purosangue, ce bouton magique est évidemment présent comme tout le reste, à commencer par une mécanique d’exception et c’est peu de le dire. Dépourvu d’hybridation et de suralimentation, le 6.5 l placé en position centrale avant est le dernier V12 atmosphérique de l’histoire. A lui seul et avec une puissance à donner rendre jalouse une voiture de course ( 725 ch) ce moteur fait déjà du Ferrari Purosangue un collector. Evidemment, avec tant de puissance et 80% des 716 Nm de couple délivrés dès 2 100 tr/mn, dire que le transalpin est ultraperformant ne va pas vous émouvoir plus que cela. Mais, jouissive, virile et mélodieuse (même si les normes d’homologation ne lui permettent pas de chanter aussi fort que ses prédécesseurs) la poussée du V12 provoque un effet jubilatoire tout bonnement inoubliable…

Conduite : on se pince pour y croire

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Typée propulsion, le Ferrari Purosangue glisse avec délectation sur les programmes de conduite les plus sportifs.© Ferrari

De l’exaltation, le conducteur en aura aussi grâce aux étonnantes capacités dynamiques du Ferrari Purosangue. Hormis un Lamborghini Urus dans ses versions les plus épicées, aucun autre membre de la planète SUV ne pourra suivre sur route sinueuse, ni procurer autant de plaisir de conduite. Doté de quatre roues motrices et directrices, l’engin épate compte tenu de son gabarit et de son poids… qui dépasse les deux tonnes à sec. Il faut dire que Ferrari a bien fait les choses avec une répartition quasi égale entre les essieux (49% à l’avant, le reste derrière) grâce à une architecture transaxle avec la boîte placée à l’arrière.

Comme le regretté break de chasse GT4C dont il reprend l’original principe de transmission intégrale (le couple n’est envoyé à l’avant que sur les quatre premiers rapports jusqu’à 190 km/h et en marche arrière), le Ferrari Purosangue préserve le tempérament joueur d’une propulsion, permettant de glisser au gaz en sortie de courbes sans se faire peur tant l’électronique (sur le programme de conduite sport) veille habilement au grain. Le freinage avec des disques carbone céramique de près de 40 cm de diamètre est au diapason tout comme la boîte à double embrayage à huit rapports, à condition, pour cette dernière, là aussi de basculer sur les modes de conduite sportifs ou de jouer avec les palettes au volant. En conduite décontractée, le Ferrari Purosangue a tout de la familiale de parents poule avec un V12 discret, une boîte plus douce que réactive et un amortissement qui frise là aussi l’excellence…

Du confort en prime grâce à une suspension inédite

Active. Voici la seule chose que l’on savait à propos de la suspension du Ferrari Purosangue avant de l’essayer. Fournie par l’équipementier Multimatic, les liaisons au sol du SUV italien innovent avec un moteur électrique agissant via deux engrenages sur une vis sans fin intégrée à l’amortisseur. De quoi agir sur la compression comme la détente de façon ultra-rapide. Ce système permet au passage de se passer de barres-antiroulis ou de lourds ressorts pneumatiques. Sans parler de moelleux car les jantes de 22 à l’avant et de 23 pouces à l’arrière sont chaussées de pneus loin de viser le confort côté hauteur de flanc (respectivement 30 et 35), le toucher de route de ce Ferrarri Purosangue ne fait jamais dans le viril y compris sur les programmes de conduite les plus sportifs. Au passage, sachez aussi que l’on peut sélectionner indépendamment du reste son réglage de suspension, bien pratique notamment pour conserver souplesse et prise de roulis utiles à la conduite sur chaussée humide.

Si vous aviez 384 500 € dont vous ne saviez pas quoi faire, vous trouverez avec la plus pratique et accueillante Ferrari de l’histoire une occasion de vous faire plaisir. Mais l’argent ne suffira pas puisqu’en attendant d’hypothétiques évolutions hybrides du Ferrari Purosangue, tous les exemplaires du V12 collector ont déjà trouvé preneurs…

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