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Mercedes-AMG prépare un méga-SUV de 1 000 ch pour répondre au Ferrari Purosangue

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Mercedes-AMG SUV

Quatre ans après la révélation du concept-car Vision AMG, la division sportive de Mercedes mettra à profit une toute nouvelle plate-forme pour propulser un impressionnant SUV 100% électrique.

Selon les indiscrétions glanées par nos confrères britanniques d’Autocar, celui-ci qui fera ses premiers pas en 2026 demeurerait fidèle au gabarit de l’étude révélée quatre ans plus tôt, en s’allongeant sur 5,10 m quand la longueur d’empattement dépassera les trois mètres, à ceci près qu’il surélèvera légèrement son assiette pour s’identifier à un SUV. Si l’on observera d’importantes similitudes avec les mensurations du BMW XM, l’un de ses concurrents désigné, il prendra toutefois soin d’esquisser une silhouette autrement plus effilée pour se rapprocher des canons esthétiques du Ferrari Purosangue.

Une toute nouvelle plate-forme

L’ensemble reposera sur l’inédit soubassement AMG.EA spécialement développé par le sorcier de Bade-Wurtemberg, et que la future remplaçante de la berline AMG GT 4 portes aura l’honneur d’inaugurer l’an prochain. A la clé, de nombreuses avancées technologiques parmi lesquelles des moteurs à flux axial offrant une combinaison inégalée de densité de puissance, de taille et de poids comme promis par Markus Schäfer, directeur technologique de Mercedes. Cette nouvelle base technique sera cependant étroitement dérivée de la structure MB.EA qu’étrenneront prochainement les Mercedes de la gamme dite “classique”’.

Une start-up innovante pour le propulser

Dans le détail, la nouvelle architecture AMG.EA accueillera des électromoteurs issus de la société Yasa, basée dans le sud-est de l’Angleterre, rachetée par Mercedes-AMG en 2021. Leurs propulseurs brevetés se caractérisent notamment par leur forme de disque censée offrir une puissance et une densité de couple nettement supérieures à celles des moteurs électriques synchrones plus conventionnels. Selon la direction de la société, chaque unité  développera 480 ch pour un poids modique de 24 kg, le tout fonctionnant sous une tension de 800 V, gage de temps de recharge réduits. S’agissant de la batterie, on nous promet également une chimie cellulaire unique et un matériau d’anode en silicium en provenance de la société américaine Sila, particulièrement en pointe dans ce domaine.

Rendez-vous en 2026

Un programme alléchant, amené à se concrétiser en 2026 lorsque démarrera la production de cet incroyable engin sur le site de Sindelfingen, en Allemagne. Reste à connaître l’appellation qui sera retenue pour ce SUV dont le tarif devrait, très logiquement, atteindre des sommets.

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