Essai vidéo - Tesla Model 3 (2024) : la référence toujours et encore 

Note

de la rédaction

15,1/20

Note

des propriétaires

16,3/20

EN BREF

Version restylée

Berline familiale

Nouveau design, équipement, autonomie

À partir de 42 990 €

Apparue en 2017 et lancée en Europe en 2019, la Tesla Model 3 s’est immédiatement imposée comme un acteur indispensable du marché électrique. Ainsi, depuis son lancement, il s’en est vendu 2 millions d’exemplaires dans le monde entier. La France n’échappe pas à cet engouement avec près de 67 000 modèles écoulés, avec notamment une accélération des ventes depuis 2021, année où elle s’était affirmée comme l’électrique la plus vendue dans l’Hexagone. Aujourd’hui, même si le Model Y lui a « volé » le leadership, elle demeure une valeur sûre et surtout la berline électrique préférée des automobilistes.

Un nouveau look

La Tesla Model 3 avant restyling

Nouveaux projecteurs, boucliers avant et arrière redessinés, feux arrière inédits, la nouvelle Tesla Model 3 gagne indéniablement en personnalité.

Toutefois, 2024, c’est l’année du changement pour la Model 3, qui se modifie de fond en comble. Cette transformation passe tout d’abord par un nouveau design. Si l’allure générale reste la même, de nombreux détails évoluent et on les remarque immédiatement. Il y a surtout de nouveaux projecteurs plus fins, plus racés que les précédents, qui n’étaient honnêtement les plus réussis. Le bouclier avant est aussi redessiné. Tout cela donne indéniablement une nouvelle personnalité à cette berline et améliore par là même l’aérodynamisme et donc l’efficience qui état l’un des atouts de cette Model 3. Cette dernière bénéficie ainsi de la traînée aérodynamique la plus basse de toutes les Tesla avec 0,219.

Les évolutions portent également sur la partie arrière avec l’adoption de nouveaux feux avec une signature en forme de C, un bouclier arrière repensé et le remplacement du logo Tesla par le nom en toutes lettres. Face à l’ancienne, la poupe de cette nouvelle semble plus arrondie. Au final, même si cette Model 3 conserve son design général, impossible de ne pas remarquer les nouveautés tant celles-ci se remarquent dès le premier coup d’œil.

À l’intérieur, rien ne change, mais tout change

Même si l’organisation reste identique, beaucoup de choses changent : matériaux, équipement, ergonomie.

À bord, on retrouve l’ambiance typique de la Model 3 avec une planche de bord dépourvue quasiment de tout bouton. Au centre de celle-ci, figure toujours l’immense écran horizontal de 15,4 pouces qui est le centre névralgique de la Model 3. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, celui-ci est totalement nouveau avec des bords plus fins qui permettent d’avoir une surface utile plus grande. Il gagne aussi en rapidité, mais franchement, il n’en n’avait pas besoin tant le précédent l’était déjà avec une grande fluidité.

Nouveau design pour le volant avec en particulier la disparition de tous les commodos. Les commandes de clignotants demandent un temps d’adaptation.

Le levier de vitesses est désormais intégré à l’écran. Son maniement est très naturel.

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Énormes progrès en matière de qualité avec du tissu et un bandeau LED.

L’autre gros progrès porte sur la qualité des matériaux. Dans ce domaine, le gap est aussi très significatif avec du tissu sur le haut de la planche de bord, la généralisation des plastiques moussés mais aussi l’apparition d’un jonc lumineux personnalisable qui court sur l’ensemble de l’habitacle (tableau de bord et contre-portes avant et arrière). Difficile de trouver quelque chose à dire désormais.

Toujours aussi pratique

Énormément de place à l’arrière. Aucun problème pour les passagers.

Du fait de son architecture électrique, la Model 3 met en avant des aspects pratiques particulièrement bien pensés. Ainsi, les places arrière sont particulièrement généreuses, notamment pour ce qui est de l’espace aux jambes, d’autant plus que la place centrale est totalement exploitable en raison du plancher plat. Mais, ce n’est pas tout car le volume de chargement déjà généreux s’aggrandit de 40 litres pour atteindre un total de 682 litres grâce à une augmentation du coffre arrière. Celui implanté à l’avant ne voit pas sa contenance évoluer (88 litres).

Accueillante, la Model 3 est aussi très pratique avec un volume de chargement très important en progression avec 682 litres répartis entre deux coffres.

Comme d’habitude chez Tesla, le constructeur américain ne communique pas sur les puissances de ses moteurs, ni les capacités de ses batteries (57 kWh selon nos estimations), toutefois, il profite de ce restyling pour augmenter l’autonomie de son modèle. Ainsi, la version « Propulsion » est annoncée désormais pour une autonomie allant de 513 à 544 km (+ 20 km), tandis que la « Grande Autonomie » oscille entre 629 et 678 km (+ 27 km) suivant la taille des jantes. Il faut noter que les déclinaisons petit-moteur/grande batterie et Performances ne devraient pas être reconduites.

C’est donc avec la version Propulsion que nous avons réalisé cet essai. Pour démarrer, comme habituellement chez Tesla, il suffit de boucler sa ceinture, d’appuyer simplement sur la pédale de frein et maintenant de faire glisser l’image représentant voiture sur la partie gauche de l’écran central vers le haut ou vers le bas pour avancer ou reculer. Tesla propose même actuellement en test un dispositif spécifique. Ainsi, lorsque le rapport auto en sortie de parking est activé, il suffit de boucler simplement votre ceinture, de fermer la porte et d’appuyer sur la pédale de frein – la voiture sélectionne automatiquement la marche avant ou la marche arrière en fonction de l’environnement.

Sur route, on renoue avec le mode de fonctionnement classique des Tesla.  Même si la vitesse maximale a été réduite à 201 km/h contre 230 km/h auparavant, les performances sont très largement suffisantes comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 6,1 s. Il en résulte des accélérations et de reprises très énergiques. Le comportement de cette Tesla 3 Propulsion se montre enjoué avec une grande vivacité du train arrière, notamment sur routes glissantes comme ce fut le cas lors de notre essai. Dans ces conditions, il faut donc être prudent lors des phases d’accélération. La décélération demande également un temps d’adaptation, car celle-ci est forte au levé de pied, mais non réglable comme sur d’autres modèles électriques. Ce côté fun est aussi dû au poids plutôt réduit de la Model 3 puisque celui-ci est de 1 765 kg alors que les concurrentes avoisinent les deux tonnes. Forcément, cela se ressent à la conduite.

Sympa à conduire, cette Model 3 progresse en matière de confort avec notamment une amélioration de l’insonorisation due à une réduction des bruits d’air et de roulement obtenue grâce à l’utilisation d’un double vitrage sur l’ensemble de la voiture et de nouveaux matériaux. Tesla corrige ainsi certains défauts de sa berline.

Toujours aussi efficiente

Abordons maintenant un sujet capital pour une électrique, à savoir la consommation et par conséquent l’autonomie. Ainsi, sur notre essai mêlant ville, route et nationale à 110 km/h, nous avons relevé une moyenne de seulement 13,7 kWh/100 km, soit la possibilité de parcourir près de 420 km avec une seule charge.

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Enfin, pour ce qui est de la recharge, si la version Grande Autonomie est capable d’accepter des charges en continu de 250 kW, cette version d’entrée de gamme doit se contenter de 170 kW, mais attention, ce n’est pas une valeur constante. Toutefois, c’est mieux que la plupart des rivales et cela permet de passer de 10 à 80 % en 28 minutes.

Comme toujours, pas de gamme avec des finitions chez Tesla. Vous avez simplement une dotation de base qui peut être complétée par des options. Celle-ci progresse avec notamment de série la teinte blanche, les jantes alliage 18 pouces, les sièges électriques chauffants et ventilés, le volant chauffant, la double recharge par induction, un système audio qui peut maintenant compter entre 9 et 17 HP suivant la version, un écran 8 pouces situé entre les sièges avant destiné aux passagers arrière servant à la climatisation ou au divertissement, le toit panoramique vitré, le hayon électrique et le régulateur de vitesse adaptatif avec aide au maintien dans la voie.

Question options justement. Elles ne sont pas nombreuses puisqu’on trouve le crochet d’attelage (1 350 €), la sellerie blanche (1 190 €), les jantes 19 pouces (1 190 €), certaines couleurs (entre 1 300 et 2 000 € suivant la teinte) et différents niveaux d’Autopilot : amélioré avec le changement de voie automatique (3 800 €) ou la conduite totalement autonome (7 500 €).

L’une des forces de Tesla est sa capacité à faire évoluer les équipements ou les spécifications de ses voitures même après leur vente et parfois de façon significative sans avoir besoin de les refaire passer au garage. D’autres marques ont adopté ce procédé, mais le constructeur américain reste la référence en la matière. Ainsi, si vous optez pour l’Autopilot amélioré, vous aurez droit bientôt au stationnement automatique et avec le niveau supérieur, vous bénéficierez prochainement de la conduite automatisée en ville.

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Equipements et options

Version : (2) 283 STANDARD RANGE RWD PREMIUM

Autres équipements

• Basic Autopilot

• Paint Multi-coat Pearl White

• 18″ Portal Wheels

• Intérieur Black

Options disponibles

• Enhanced Autopilot

  3800 €

• Paint Solid Black

  1300 €

• Paint Metallic Deep Blue

  1300 €

• Full Self-Driving Capability

  7500 €

• Paint Ultra Red

  2000 €

• Paint Stealth Grey

  2000 €

• 19″ Nova Wheels

  1190 €

• Intérieur Back and White

  1190 €

• Towing

  1350 €

• 18″ Portal Pirelli Winter Package

  2050 €

• 18″ Portal Nokian Winter Package (studless)

  2050 €

• 18″ Portal Nokian Winter Package (studded)

  2050 €

La concurrence : difficile de s’aligner

Avec des prix débutants à partir de 42 990 €, la Model 3 dispose d’une politique tarifaire particulièrement agressive puisqu’elle est vendue entre 9 000 et 15 000€ moins cher que ses concurrentes directes que peuvent être une Hyundai Ioniq 6 ou une BMW i4. L’américaine est affichée à des tarifs proches de ceux des berlines électriques compactes à l’image d’une Peugeot e-308 ou Renault Megane E-Tech, qui commencent à partir de 41 500 € et 38 000 €. En clair, avec cette Tesla, vous avez une berline familiale au prix d’une compacte.

À retenir : toujours imbattable

Avec cette version restylée, la Model 3 corrige principalement un style qui ne faisait pas l’unanimité. Mais ce restyling ne porte pas uniquement sur le design, car la berline californienne améliore et modernise son équipement, ses prestations dynamiques, mais aussi son autonomie, tout en augmentant que très légèrement ses prix (+1 000 €). La concurrence va encore passer une période difficile, d’autant plus que la Model 3 conserve ses superchargeurs qui simplifient grandement la vie du conducteur au quotidien. Reste à savoir maintenant si notre version d’essai aura droit au bonus maximal en 2024. Aujourd’hui, du fait de sa fabrication en Chine, rien n’est moins sûr.

Caradisiac a aimé

• Le nouveau design plus dynamique

• Les nouveaux équipements

• La force du réseau de recharge

• L’autonomie en progrès

• Les aspects pratiques

• L’augmentation de la qualité perçue

Caradisiac n’a pas aimé

• La volatilité des prix par période
• Disparition de certaines versions (Performance)
• Ergonomie des clignotants

Les prix

^*Pour les voitures de plus de 45 000 € et jusqu’à 60 000 € le bonus est limité à 3 000 €, au-delà il n’y a plus de bonus

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La Tesla Model 3 (à partir de 42 990€) est évaluée dans la catégorie des berlines électriques qui comprend notamment

BMW i4 (à partir de 57 550 €)

Hyundai Ioniq6 (à partir de 51 400 €)

Peugeot e-308 (à partir de 41 550 €)

Renault Mégane E-Tech (à partir de 38 000 €)

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