Découvrez l'histoire du modèle des 60 ans de Ferrari.
Nous sommes à la fin des années 1990 et tout le monde se pose la même question : qui remplacera la F50 sortie en 1995 ? Il faut dire qu’au fil des décennies, Ferrari a pris l’habitude de créer une voiture dépassant toutes les autres.
La naissance
Pour dessiner l’Enzo, Ferrari s’est appuyée sur une valeur sûre, Pininfarina, et à son designer japonais Ken Okuyama. Cette supercar est en rupture avec les autres modèles de Ferrari. Elle semble taillée par le vent et elle ressemble davantage à une F1, surtout à l’avant, au niveau du museau.
Ferrari dit qu’aucun autre de ses modèles n’avait été influencé à ce point par l’aspect fonctionnel. La supercar du début du millénaire a longuement été étudiée et développée en soufflerie afin d’obtenir les meilleures performances.
C’est en 2002 que la Ferrari Enzo est présentée au public, d’abord au Salon de Tokyo, puis au Mondial de Paris. Tout comme la F50, la production de la Ferrari Enzo allait être limitée. Il n’y aura que 399 exemplaires de la Enzo, et pas un de plus. Finalement, un 400e exemplaire a été produit à la demande de Luca Di Montezemelo, il sera vendu aux enchères et les bénéfices reversés au Vatican.
Plus performante que la F50
La Ferrari Enzo est arrivée à une époque où le Cheval Cabré enchaînait les victoires en Formule 1. Pour son développement, la marque a fait appel à une star, et pas n’importe laquelle : Michael Schumacher, septuple Champion du monde.
Galerie: Ferrari Enzo blanche à vendre
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Le freinage de la Enzo n’avait plus rien à voir avec celui de la F50. Il a été développé par Brembo spécialement pour la Enzo et il comprenait des disques en carbone-céramique ; une première dans une Ferrari.
L’interface homme-machine
Ferrari a mis un point d’honneur sur l’habitacle de sa Enzo. Il devait être fonctionnel, voilà pourquoi sa console centrale fut réduite au strict minimum. Les commandes les plus essentielles à la conduite étaient logées sur le volant, tout comme une Formule 1.
L’intérieur de la Ferrari Enzo était beaucoup plus moderne que celui de la F50, de plus, Ferrari a intégré les palettes au volant ainsi que les diodes sur le volant qui s’allument en fonction des montées en régime.
Les ingénieurs ont longuement travaillé pour faire en sorte que chaque conducteur puisse trouver sa position de conduite idéale afin de tirer le meilleur parti de la voiture. Ainsi, le siège baquet en carbone pouvait s’adapter à la morphologie de chaque conducteur et le volant était réglable en hauteur comme en profondeur.
La fiche technique
Motorisation | |
Moteur | Arrière longitudinal, V12 à 65° |
Cylindrée | 5998,80 cm3 |
Puissance maximale | 660 ch à 7800 tr/min |
Couple maximal | 657 Nm à 5500 tr/min |
Performances | |
0-100 km/h | 3,65 secondes |
0-1000 m | 19,60 secondes |
Vitesse maximale | > 350 km/h |
Châssis | |
Cadre | En fibre de carbone et Nomex nid d’abeille avec structures en aluminium |
Suspensions avant | Indépendantes, triangles de suspension de tailles différentes, ressorts hélicoïdaux sur amortisseurs télescopiques, barre stabilisatrice |
Suspensions arrière | Indépendantes, triangles de suspension de tailles différentes, ressorts hélicoïdaux sur amortisseurs télescopiques, barre stabilisatrice |
Pneus avant | 245/35 ZR 19 |
Pneus arrière | 345/35 ZR 19 |
Dimensions | |
Longueur | 4702 mm |
Largeur | 2035 mm |
Hauteur | 1147 mm |
Poids | 1255 kg à sec |