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Ferrari Roma Spider : la vita e bella

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D’aucuns attendaient une SF90 un peu énervée mais c’est finalement la Ferrari Roma Spider que la marque italienne a présentée hier au Maroc pendant la Cavalcade.

Cette déclinaison était largement attendue et si la fin de carrière de la Portofino n’est pas officielle, difficile d’imaginer les deux cabriolets coexister tant la cible de clientèle est la même. Une GT à moteur avant, 2 places et 2 strapontins, un V8 et une définition typé ballade plutôt que circuit. La vraie nouveauté est le grand retour du toit souple qui vient avantageusement remplacer le trop lourd toit rigide. Il se replie en un peu plus de 13 secondes et jusqu’à 60km/h. Il prend place dans un coffre complètement redessiné qui préserve un volume de chargement intéressant : 255 litres. De quoi assurer les weekends à deux, contrairement aux modèles à moteur arrière et S-Duct qui limitent ou sacrifient le côté pratique.

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Capote ouverte, la Ferrari Roma Spider présente un joli double bossage et une ligne d’une fluidité remarquable. Si certains lui trouve une personnalité pas assez italienne et bien trop anglaise, pour notre part, on adore. Assumé par Ferrari, le style n’est ici pas sacrifié sur l’autel de la performance. La version coupé était déjà fort attirante, le spider est diablement sexy. On est en plein dans l’hommage aux lignes pures et simples des années 60. Ce n’est pas un revival de la 250 GT Lusso mais l’esprit est bien là. C’est superbe.

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L’autre différence de style qui frappe, c’est cette partie en couleur sur le haut du coffre, de quoi sûrement jouer avec les configurations pour les clients cherchant un peu d’originalité. Côté mécanique, pas d’évolution par rapport à la Roma si ce n’est une nouvelle pompe à huile pour améliorer le temps de chauffe au démarrage. Le V8 de 620ch est bien là, offrant des performances largement suffisantes pour la définition très dolce vita de la belle : plus de 320 km/h en pointe et moins de 10 secondes pour atteindre 200km/h.

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Les tarifs ne sont pas encore officiels, pas plus que les dates de premières livraisons. On peut simplement parier que les délais d’attente sont déjà forts longs si vous n’avez pas votre bon de commande en main.

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Crédit photos : Ferrari

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