Ferrari a salué la décision de la Commission européenne, qui a autorisé la vente de voitures thermiques après 2035. Le constructeur au Cheval cabré n’a pas encore acté son passage au tout électrique, ni même envisagé un modèle ‘zéro émission’.
L’Allemagne voulait retarder l’arrivée du tout électrique, et l’on sait que Porsche planche déjà sur des carburants de ce type. L’Italie voulait quant à elle la prolongation des voitures thermiques en autorisant l’E85 après cette date. Mais pour le moment, cette validation par l’Europe concerne exclusivement les e-fuels, et non les biocarburants.
«Â La bonne nouvelle pour nous en tant qu’entreprise est qu’en plus des voitures électriques, nous pourrons également continuer à produire des moteurs à combustion interne » a déclaré le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, à Reuters. « Cette décision est très intéressante pour nous, car elle permet aux moteurs à combustion interne d’aller au-delà de 2036. »
Aucun changement sur les plans d’électrification
«Â Le nombre que j’ai donné l’an dernier, 4,4 milliards d’euros pour la période 2022-2026, est suffisant pour nous. Il nous permettra à la fois d’avancer vers l’électrification, mais aussi sur les moteurs thermiques compatibles avec les e-fuels. Cela ne change pas. »
L’objectif de Ferrari est de proposer une diversité de solutions : « Nous ne voulons pas dire aux clients quelle voiture utiliser. Nous voulons mettre à leur disposition trois types de propulsion : hybride, électrique et thermique, et ils choisiront ».