Peut-on installer un petit moteur diesel pour augmenter l’autonomie maximale de sa Tesla électrique ? Entre la théorie et la pratique, il y a des pertes énormes d’énergie et un confort d’utilisation catastrophique.
Oui, cette Tesla Model S possède bien un petit moteur diesel installé à l’arrière.
Pionnières des voitures familiales électriques, les Tesla se passent de motorisation thermique depuis la création de la marque (rappelons au passage que son premier modèle était une Lotus Elise convertie au « zéro émission »). Mais les youtubeurs de Warped Perception ont tout de même décidé de voir ce que pouvait donner une grosse berline Tesla équipée en plus de sa motorisation électrique classique d’un petit moteur diesel pour augmenter au maximum son autonomie maximale.
Un vrai cauchemar, en réalité
Trop facile ? Oui, trop facile. En réalité, conduire cette Tesla convertie à l’hybride diesel s’est révélé être une véritable sinécure, en raison notamment du bruit de fond horrible et permanent du diesel. Non seulement le générateur a aussi beaucoup chauffé en raison d’un circuit de refroidissement très insuffisant, mais il a également offert une efficience très décevante : pas moins de 291 litres de mazout auront été nécessaires sur l’ensemble du trajet de 1 600 miles (2 575 kilomètres), soit une consommation moyenne vraiment pas extraordinaire de 6,7 litres aux 100 kilomètres et un temps perdu probablement supérieur à ce qu’il aurait fallu attendre lors de pauses régulières aux superchargeurs. Mais les bricoleurs de Warped Perception ne se démontent pas pour autant et prévoient de réaliser la même expérience à l’avenir avec un petit moteur rotatif en lieu et place du diesel. Une sorte de Mazda MX-30 R-EV en version artisanale donc, avec un niveau de bruit à bord qu’on imagine tout aussi terrifiant.
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