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Leclerc : "Sur le papier, Budapest convient mieux à la Ferrari"

Après une prestation décevante à Silverstone (neuvième et dixième), Charles Leclerc espère des performances plus satisfaisantes pour la Scuderia Ferrari au Grand Prix de Hongrie, bien que certains maux de la SF-23 subsistent. C’est ce qu’a expliqué le Monégasque à la presse dans le paddock du Hungaroring.

Charles, la Ferrari SF-23 évoluée est-elle plus stable ?

Cela va dans la bonne direction. Mais comme on l’a vu lors de la dernière course à Silverstone, dès que le vent gagne vraiment en intensité le dimanche, cela reste l’une de nos principales faiblesses. Mais nous avons fait des pas en avant. Nous savons qu’il faut encore améliorer ça.

La piste de Budapest convient-elle à la Ferrari ?

Oui, sûrement. Sur le papier, elle convient un peu mieux à notre voiture. Mais encore une fois, tous les week-ends l’une ou l’autre équipe semble créer la surprise. Alors on verra.

Êtes-vous surpris par la forte évolution du rythme et du classement d’une course sur l’autre ?

Je pense que nous comprenons plus ou moins à quel moment nous allons être en difficulté. Malheureusement, Silverstone en fait partie. Nous savions sur le papier que ça n’allait pas être un super week-end pour nous. Le samedi s’est très bien passé vu ce à quoi nous nous attendions. Le dimanche s’est passé moins bien que ce à quoi nous nous attendions. Mais je le répète, nous savons pourquoi ?

Alors, pourquoi ?

Le vent est un facteur majeur. Pour nous, il a une grande influence, probablement plus grande que pour toute autre voiture sur la grille. Nous manquons juste de constance dans ces situations. Nous avons fait un grand pas en avant au début de l’année, c’était nettement pire que ça. Mais il faut quand même faire mieux.

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Charles Leclerc, Scuderia Ferrari

Charles Leclerc (Ferrari)

Avez-vous travaillé depuis Silverstone pour résoudre les problèmes de la voiture dans le vent ?

C’est un travail continu depuis que nous avons identifié ce problème, à savoir bien plus tôt cette saison.

Avez-vous l’espoir de résoudre ces problèmes en 2023 ?

Je ne doute pas que nous allons améliorer ça. Il nous faudra du temps pour produire les pièces et évidemment pour que les ingénieurs trouvent la meilleure manière d’aborder ce problème. Mais on a déjà vu des avancées positives en ce sens. Maintenant, il faut juste continuer à travailler dur.

Y a-t-il des inquiétudes concernant la fiabilité du moteur Ferrari ?

J’ai eu un problème au début de l’année [son abandon à Bahreïn, ndlr]. Depuis, ça se passe sans accroc. Les techniciens moteur sont dessus. Je n’ai pas suivi ça de près, mais personne n’a l’air trop inquiet.

Vous n’êtes pas monté sur le podium en Hongrie depuis le GP3 en 2016. Pourquoi n’aimez-vous pas ce circuit ?

Je ne crois pas à la malchance. Je ne crois pas que ce soit une piste où j’ai été particulièrement compétitif par le passé. Je pense que l’an dernier, j’ai connu un bon week-end, mais nous n’avons pas signé le podium pour de nombreuses raisons. Mais je pense que le rythme était enfin là. L’année d’avant, franchement, je ne crois pas que je faisais du super travail sur cette piste. Néanmoins, j’ai bon espoir que nous soyons compétitifs ce week-end.

Propos recueillis par Matt Kew

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