La 26ème édition de la classique américaine, qui se dispute ce week-end sur le Michelin Raceway Road Atlanta, réunit pléthore de stars de la planète sport automobile, et même un champion du monde de F1.
En 2018, quand le manufacturier de pneumatiques Michelin a décidé de donner son nom au circuit hôte de la course de Petit Le Mans, il ne se doutait sûrement pas de l’aura internationale que prendrait ce rendez-vous de fin de saison du championnat IMSA.
Pluie de stars
Si le WEC accueille des acteurs comme Michael Fassbender ou Patrick Dempsey, l’IMSA fait le plein de grands noms du sport auto mondial. Demain dans les paddocks nous pourrons croiser un champion du monde de F1, Jenson Button, mais aussi trois vainqueurs d’Indy 500 (Scott Dixon, Josef Newgarden et Helio Castroneves), ou encore six lauréats des 24 Heures du Mans : James Calado et Alessandro Pier Guidi (vainqueurs en juin dernier avec Ferrari), Mike Rockenfeller (2010), Nick Tandy (2015), Earl Bamber (2015 et 2017) ou encore Neel Jani (2016). Et ce sans oublier les espoirs de l’IndyCar que sont Scott McLaughlin, Kyle Kirkwood et Kyffin Simpson, ou bien le plus américain de tous les champions Français, Sébastien Bourdais, quadruple champion en Champ Car.
Une déclaration qui ira droit au cœur des promoteurs qui sortent de quelques années de vaches maigre. Faut-il pour autant croire qu’un champion du monde de F1 puisse remporter Petit Le Mans ? Si la Porsche 963 n°5 du JDC-Miller Motorsports ne part pas avec les faveurs des pronostics, sur une course de 10 heures tout est possible.
Le titre en jeu
Quatre voitures de quatre constructeurs différents sont en lice : la Cadillac V-Seriers.R n°31 de Pipo Derani et Alexander Sims, l’Acura ARX-06 n°10 de Filipe Albuquerque et Ricky Taylor, la Porsche 963 n°6 de Mathieu Jaminet et Nick Tandy, et enfin la BMW M Hybrid V8 n°25 de Nick Yelloly et Connor de Philippi.
Quand on sait que le vainqueur remporte la bagatelle de 350 points et que la pole en rapporte 35, il est peu de dire que rien n’est joué. On peut aussi espérer qu’un Français -Mathieu Jaminet- gagne le titre, ce qui constituerait une première depuis 2009 et le succès de Simon Pagenaud, dernier « frenchie » à avoir remporté un championnat d’Endurance de l’autre côté de l’Atlantique.
Demain à 11h40 locales (17h40 en France), 52 voitures prendront donc le départ de Petit Le Mans pour une course de 10 heures. Il s’agira de la dernière manche de la saison d’IMSA, qui englobe les 24 Heures de Daytona ou les 12 Heures de Sebring. Parmi les pilotes, on compte 11 Français, dont deux dans la catégorie reine.