La première hybride rechargeable de série du cheval cabré connaît quelques soucis liés à sa batterie.
Abaisser la moyenne de ses rejets de CO2, ce n’est pas un problème qui ne concerne que les constructeurs à gros volume. Des marques beaucoup plus confidentielles, par leur nombre annuel de ventes s’entend, sont également contraintes de développer des modèles dont les rejets sont, du moins durant le cycle d’homologation WLTP, moins conséquents.
Dans cette optique, Ferrari a dévoilé, en 2021, sa première voiture de sport hybride rechargeable : la 296. Disponible en coupé GTB et cabriolet GTS, cette italienne, dont la mécanique se base sur un V6 3.0 bi turbo, n’en développe pas moins que 830 ch.
Ferrari 296 GTB
Les exemplaires sortis des chaînes de Maranello entre mars 2021 et avril 2023 sont toutefois potentiellement victimes d’un mal incongru : la corrosion. L’apparition de ce fléau est très localisée, puisque sa présence a été relevée entre le connecteur du réservoir de carburant et le couvercle de protection de la batterie haute tension. Le problème n’est toutefois pas à prendre à la légère puisque cette rouille peut être perforante et conduire à une fuite de carburant. Selon les autorités européennes, le risque d’incendie n’est donc pas négligeable.
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