En 2013, l’entreprise Ringbrothers accouchait d’un restomod très original. Ce dernier, baptisé ADRNLN, était passé sous les radars. Il faut dire qu’en plus de sa production très limitée, la voiture a droit à un nom quasiment impossible à mémoriser… et à prononcer. Heureusement, pour faire simple, il suffit de se dire qu’il s’agit de la De Tomaso Pantera du 21ème siècle !
Depuis la fin des années 2010, la tendance du restomod a le vent en poupe. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de ces engins qui ont passé le stade de la production et qui s’échangent régulièrement contre plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais en remontant seulement une dizaine d’années en arrière, le concept de restomod était encore relativement abstrait, et ne faisait donc pas autant parler.
Vue de l'arrière, l'affiliation avec la Pantera de 1970 est visible
Une étonnante collaboration avec Nike
La poupe est quant à elle plus largement revue. Un conduit aérodynamique fait office d’arête dorsale, depuis le haut du pare-brise jusqu’au bout du capot moteur. Les feux arrière reprennent la même forme mais adoptent un éclairage à LED. L’ADRNLN est dotée d’une double sortie d’échappement, en lieu et place des 4 pots de la Pantera originelle. Enfin, elle repose sur de grandes jantes forgées de 19 pouces à l’avant et 20 pouces à l’arrière.
Le tunnel aérodynamique sur le toit sert à alimenter le moteur en air frais
L’intérieur est pour le moins atypique. Tracez une ligne (dans votre tête) dans le sens de la longueur, au milieu de l’habitacle. Toute la partie gauche, côté conducteur donc, est finie en cuir jaune. L’autre moitié est quant à elle habillée de cuir noir. On doit cette étrange combinaison de couleurs à Nike, qui a mis la main à la pâte pour ce projet. L’ADRNLN est équipée de sièges Recaro. La console centrale est orientée vers le conducteur et intègre un petit écran. Le combiné d’instrumentation analogique adopte un style « art déco », avec de grands manomètres à fond blanc, très épurés. Le volant à 3 branches est quant à lui signé Momo.
Un étrange mélange de classicisme et de… bizarreries ?
Au moins, on sait visuellement que l'échappement est bruyant !
Cela n’a jamais été officiellement confirmé, mais il semble qu’un seul et unique exemplaire ait été fabriqué. Celui de la présentation, visible au SEMA Show en 2013, donc. Il a changé de propriétaire au moins une fois, contre 300.000 dollars. Pas si exceptionnel, pour une voiture unique au monde…
