Suzuki Swift (2024) - La citadine rationnelle (Essai vidéo)

Note

de la rédaction

13,7/20

En France, la Swift, c’est la poule aux d’or de Suzuki. La citadine craquante et accessible s’octroie à elle seule près de 50% des ventes de la marque chaque année. L’an dernier, la Swift en fin de vie restait vissée sur la première marche du podium devant le Vitara et l’Ignis, avec en moyenne 10 000 exemplaires vendus. Dans le monde, la citadine fabriquée au Japon est également une star avec près de 9 millions d’exemplaires vendus depuis son introduction sur le marché en 2004.

Quand un produit fonctionne commercialement, il ne faut pas s’attendre à une révolution. Cette quatrième et nouvelle génération conserve le cahier des charges initial. À savoir préserver une longueur et un poids contenus. Bâtie sur la plateforme de l’actuelle génération, la japonaise mesure 3,86 mètres de long et affiche un poids sous la tonne (à partir de 917 kg). Face à ses concurrentes « traditionnelles », comme les Peugeot 208 et Renault Clio, la japonaise fait figure de ballerine.

Les principaux éléments de style comme la calandre, les optiques et le bouclier évoluent en douceur.

Les changements sont moins visibles à l’arrière. On note un nouveau dessin de feux.

La Swift conserve son style chic qui a fait le succès des précédentes générations. On retrouve la calandre ovale noire, les feux de jour en L, mais le design devient plus minimaliste. Les rondeurs laissant place à des plis et des arêtes de carrosserie. A l’arrière les évolutions sont un peu mois percutantes. Les feux à trois étages et le bouclier ont été revus. Pour mettre en avant ce nouveau design, Suzuki à ajouter de nouveaux coloris ce qui porte à neuf teintes et quatre combinaisons bi-ton, possibles.

L’intérieur composé de nombreux plastiques durs se modernise dans sa présentation. Bon point, les commandes tombent naturellement sous la main et les rangements sont nombreux.

A bord, la présentation se modernise. Les plastiques durs, « à la japonaise » sont toujours présents en nombre mais ils sont davantage mis en valeur par des assemblages de couleurs sur la planche de bord et les intérieurs de porte. La Swift conserve aussi ses fondamentaux. A savoir un compteur à aiguilles, des rangements traditionnels mais bien dimensionnés et une position de conduite instinctive avec des commandes qui tombent facilement sous la main.

L’écran tactile de 9” est équipé des connectivités Android et Carplay sans fil. À défaut d’être performant et réactif, il est simple d’utilisation. La navigation est de série.

Au centre, d’une  planche de bord orientée vers le conducteur, trône un système multimédia de 9 pouces. Ce dernier n’est pas le plus performant du marché mais il a le mérite d’être assez réactif et surtout facile à prendre en mains. La résolution et les graphismes de l’interface de navigation (de série) sont en revanche restés au 20 ème siècle. Toutefois, il est équipé des connectivités CarPlay et Android sans fil et d’une reconnaissance vocale. La Swift gagne aussi de nombreuses aides actives à la conduite pour se mettre en conformité avec « la réglementation européenne relative à la Sécurité Générale » (GSR 2) qui entrera en vigueur en juillet 2024. Ces dispositifs obligatoires impactent logiquement le prix de vente de la Swift. Ainsi elle adopte la détection des cyclistes et des piétons, une alerte de collision latérale, l’alerte de somnolence, le régulateur de vitesse adaptatif, la détection des angles morts, etc. En parallèle, Suzuki reconduit une application à télécharger sur son smartphone pour localiser sa voiture et obtenir l’historique de conduite ou des notifications de maintenance.

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La banquette et les sièges mériteraient un dessin un peu plus creusé pour davantage de confort. Toutefois l’espace aux genoux s’avère correct pour une citadine de moins de 4 mètres.

Le coffre offre une contenance de 265 litres avec un logement pour une roue de secours temporaire en option.

Malgré une longueur contenue, la Swift offre un espace correct aux places arrière. Pour deux adultes. A trois, ce sera plus compliqué notamment en raison du tunnel de transmission (présent pour la version 4 roues motrices). On regrette aussi le dessin de l’assise de la banquette. Cette dernière aurait mérité d’être un peu plus creusée pour renforcer le maintien et le confort. Quand au coffre, avec 265 litres, il ne fait pas de miracles. Il se place dans la moyenne basse de la catégorie mais s’avère suffisant pour un citadin. Bon point, un logement pour une roue de secours temporaire est présent sous le plancher.

Au lancement en France la  Swift sera disponible avec une seule motorisation. A savoir un trois cylindres essence atmosphérique à hybridation légère de 81 ch. Ce système convertit en électricité l’énergie cinétique générée lors de la décélération, la stocke dans la batterie lithium-ion pour assister le moteur lors de l’accélération, améliorant ainsi le rendement énergétique.

La Swift, c’est une voiture rationnelle qui assure dans son domaine : la ville. Elle est légère, maniable et peu encombrante. Pas besoin de motorisation compliquée quand on a une base comme celle-ci. Une micro-hybridation suffit. Le nouveau 3 cylindres est agréable à conduire et bien secondé par cette boîte mécanique. Une boîte aux débattements courts très plaisante à manier. Son étagement bien calibré permet d’exploiter au mieux le faible niveau de couple (110 Nm) pour offrir des accélérations et des relances vitaminées à la Swift. Le poids contenu (935 kg pour notre version d’essai) contribue à ce peps engageant mais aussi à l’efficience de la citadine. Les consommations basses promises sont bien au rendez-vous puisque nous avons relevé une moyenne de 5,6 l/100 km durant notre essai, en roulant à bon rythme. Descendre sous les 5l/100 km ne sera pas une mission. De plus, la micro-hybridation assurée par un alterno-démarreur renforcé permet à la Swift de faire tomber les émissions de CO2 sous les 100 g/km et ainsi d’échapper au malus écolologique.

Le poids contenu et la micro-hybridation contribuent à des consommations très basses. Nous avons relevé une moyenne de 5,6 l/100 km durant notre essai réalisé à bon rythme.

Il est possible de renforcer le confort de conduite avec une boîte automatique CVT. Enfin, et c’est une rareté sur le segment, les clients auront le loisir d’opter pour la transmission intégrale Allgrip qui reste unique sur le créneau des petites citadines et très prisée par nos amis résidant en montagne.

Le comportement routier est toujours aussi plaisant. La voiture est maniable, légère et sûre. Le châssis est très dynamique et prévenant. Alors évidemment il y a quelques contreparties comme l’amortissement un peu ferme (mais ce n’est pas bien méchant) et une insonorisation qu’on aurait aimée un peu plus soignée, notamment sur voie rapide. Autre grief, les aides à la conduite et les éléments de sécurité présents en nombre sont intrusifs et omniprésents, mais ce sera le lot de toutes les nouvelles voitures, à l’avenir.

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La Swift sera disponible en France en 3 niveaux de finition.

La finition Avantage (à partir de 18 990  €) : régulateur de vitesse adaptatif, alertes de changement de trajectoire et de franchissement de ligne, capteurs de stationnement arrière, allumage automatique des phares, gestion automatique des feux de croisement/feux de route, rétroviseurs extérieurs réglables électriquement avec détecteurs d’angles morts, caméra de recul, dispositif d’ouverture et de démarrage sans clé, air conditionné manuel avec affichage digital, lève-vitres électriques avant et arrière, prise accessoire 12V, prises USB et AUX, système multimédia avec écran tactile HD 9 pouces, connexion sans fil Apple CarPlay® et Android AutoTM, système de navigation, reconnaissance vocale.

Swift Privilège (à partir de 20 190 €) : idem Avantage + régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go (CVT), jantes en alliage léger 16 pouces, vitres arrière surteintées, sièges avant chauffants, prises avant supplémentaires type-A 2.4 Ah et type-C 3.0 Ah, volant 3 branches gainé cuir.

Swift Pack (à partir de 21 090 €) : idem Privilège + jantes en alliage léger 16 pouces polies, rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement avec répétiteur de clignotant, air conditionné à régulation automatique, réglage de la hauteur des ceintures de sécurité aux places avant, palettes au volant (CVT), ornement de la planche de bord, du levier de vitesses et des contre-portes en gris foncé satiné.

Le point techno : une Swift connectée

La nouvelle Swift reçoit pour le système « Suzuki Connect ». Ce dernier permet la localisation du stationnement, l’historique de conduite, les notifications de trajet, de sécurité et le statut du véhicule ou encore de sa maintenance. Ces informations s’affichent sur l’écran du véhicule ou via l’application.

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Equipements et options

Version : V 1.2 SHVS 12V 82 BVM5 PACK

Options disponibles

La concurrence : en nombre

La Swift est quasiment l’une des dernières citadines pragmatiques du marché. Elle est restée sous les 4 mètres, conserve un poids contenu et une motorisation de puissance raisonnable. Les stars du marché ont toutes grandi et font flamber la facture comme la Renault Clio, la Peugeot 208 ou la Toyota Yaris. À l’heure actuelle, seuls quelques modèles ont su conserver des tarifs réalistes comme la Citroën C3, la Mitsubishi Spacestar ou la Dacia Sandero, une fois de plus imbattable en matière de rapport prix/prestations.

A retenir : bien équipée mais plus aussi agressive

Si le poids et le gabarit restent contenus, les tarifs eux augmentent. La Swift de base est accessible à partir de 18 990 €, soit le prix d’une Clio, plus grande et plus polyvalente. Toutefois, il faut garder à l’esprit que la Japonaise ajoute à sa sobriété et ses très bonnes prestations de citadine, un équipement très fourni assorti d’une garantie de 3 ans.

• Les consommations basses
• Le comportement routier plaisant
• Le bon rapport prix/équipement

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Caradisiac n’a pas aimé

• Les tarifs en hausse
• Le système multimédia lent
• Le confort passable de la banquette arrière

Les prix

La Suzuki Swift, à partir de 82 ch et 18 990 €, est évaluée dans la catégorie des citadines qui comprend notamment

La Citroën C3, à partir de 82 ch et 16 590 €

La Peugeot 208, à partir de 75 ch et 19 350 €

La Renault Clio, à partir de 65 ch et 18 700 €

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Les chiffres clés

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