- Nouveau design
- Minimalisme à bord
- Du neuf sous le capot ?
- Autonomie en hausse
- Quid des temps de charge ?
- Plaisant à conduire
- Model 3 : la moins chère de toutes
Tesla Model 3 restylée (2024) : on l’a passée au Labo !
En l’espace de six ans et après plus 2 millions d’unités vendues, la Tesla Model 3 s’offre aujourd’hui une mise à jour.
Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto Plus
La face avant évolue radicalement avec l’adoption de nouvelles optiques plus effilées en lieu et place des optiques en amandes. Le bouclier est aussi retravaillé par rapport à la génération avant restylage sans oublier les nouvelles nervures sur le capot.
Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto Plus
Enfin, l’arrière de la Model 3 se transforme également. Comme à l’avant, on note l’apparition de nouvelles optiques ou encore l’apposition en toute lettres du nom Tesla sur le hayon du coffre. Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto Plus
Si vous êtes de fidèles lecteurs d’Auto Plus (un grand merci au passage), vous connaissez sans doute le Labo. Pour les autres, la Labo d’Auto Plus est constitué d’experts qui décortiquent de A à Z une auto. De quoi tordre le cou, le cas échéant, aux données annoncées par un constructeur sur la fiche technique d’un véhicule. Et vous êtes nombreux à encore vous interroger quant aux fiches techniques d’une voiture électrique.
Cela tombe bien, la Tesla Model 3, reine des berlines zéro-émission vient de subir un restylage. L’occasion parfaite pour nous de l’essayer sans concession dans sa version Propulsion et de confronter les données de Tesla avec nos mesures du labo d’Auto Plus.
Nouveau design
En l’espace de six ans et après plus 2 millions d’unités vendues, la Tesla Model 3 s’offre aujourd’hui une mise à jour. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce restylage est bien visible de l’extérieur.
D’abord, la face avant. Celle-ci évolue radicalement avec l’adoption de nouvelles optiques plus effilées en lieu et place des optiques en amandes. Le bouclier est aussi retravaillé par rapport à la génération avant restylage sans oublier les nouvelles nervures sur le capot.
De profil, même si les changements sont plus subtils à l’œil nu ou à l’image, l’aérodynamisme de la Model 3 évolue aussi. Et ce subtil changement n’est pas anodin car il améliore le Cx de la voiture et donc son autonomie (voir ci-dessous).
Enfin, l’arrière de la Model 3 se transforme également. Comme à l’avant, on note l’apparition de nouvelles optiques ou encore l’apposition en toute lettres du nom Tesla sur le hayon du coffre. Et le coffre parlons-en. Il gagne en volume et culmine désormais à 594L de capacité en comptant le double fond, lorsque les sièges arrière sont en place, bien évidemment. Sans omettre l’espace de rangement de 88L situé à l’avant, qui sert en tout et pour tout à stocker les câbles de recharge de la berline.
Minimalisme à bord
Une fois à l’intérieur de la nouvelle Model 3, on note également du nouveau suite au restylage. Chez Tesla, on aime le minimalisme et on pousse ici le curseur encore plus loin.
Seul l’écran central de 15.4 pouces, (40 cm de diagonale) dont la taille était identique par le passé, trône sur la planche de bord.
En effet, même la commande de boîte se gère désormais via l’écran central ou en back-up, dans le plafonnier. On pourra même se servir si l’on souhaite d’une fonctionnalité bêta, où lors des phases de démarrage, la Model 3 sélectionnera automatiquement la marche avant ou la marche arrière en fonction de l’environnement. Mais l’ensemble est plus volontiers gadget qu’autre chose.
Toutes les autres fonctionnalités de la voiture se paramètrent et se règlent via l’écran central. Heureusement, la qualité de cet écran – comme sa réactivité – font partie des meilleures sur le marché. En revanche, si vous n’êtes pas fan de l’interface maison Tesla, cela risque d’être compliqué. Il vous sera impossible de bénéficier de l’Apple Car Play ou d’Android Auto.
En parallèle, on remarque l’absence totale de commodo sur la colonne de direction. Ces rares derniers sont directement intégrés dans le volant, à l’image des clignotants. Mais pour le coup, c’est une véritable hérésie. L’ergonomie est ici clairement à revoir. Dans les ronds-points par exemple, c’est une catastrophe !
Enfin, les nouveautés ont également lieu aux places arrière avec l’apparition d’un tout nouvel écran de 8 pouces pour les passagers. Reste que le plancher, surélevé à cause des batteries, s’avère encore problématique lors de longs trajets.
Du neuf sous le capot ?
Notre modèle d’essai est une Tesla Model 3 Propulsion. La berline délivre une puissance maximale de 283 ch et un couple de 420 Nm. Le moteur électrique est relié à une batterie de 57 kWh de capacité utile. Le 0 à 100 est abattu en 6.1 secondes d’après Tesla, avec une vitesse maximale perchée à 201 km/h… Si jamais vous avez envie de passer par les portions illimitées de l’autoroute allemande.
Alors dans, les faits, le moteur électrique de cette Model 3 comme la batterie demeurent inchangés par rapport à l’ancienne génération. Aucune mise à jour à ce niveau-là.
Mais après tout, l’ensemble se montre si agréable au quotidien en ville, sur route, ou sur autoroute, que l’on pardonne à Tesla ne pas avoir tenté d’optimiser les choses.
Autonomie en hausse
Quoique ! Je vous parlais tout à l’heure, souvenez-vous, de l’aérodynamisme qui a été revu sur cette nouvelle Model 3. Le constructeur annonce un Cx de 0.219, soit la traînée aérodynamique la plus basse de toutes les Tesla. Et ce n’est pas rien puisque selon nos mesures du Labo, cela entraine un gain de 5 km en moyenne en matière d’autonomie. Et même 15 km de plus sur autoroute.
Alors qu’est-ce que cela donne dans la « vraie vie » ? Et bien, Tesla annonce une autonomie en cycle WLTP de 519 km avec des jantes de 19 pouces. L’autonomie estimée, toujours par Tesla, avec des jantes de 18 pouces – comme sur notre modèle d’essai – passe à 554 km. Bien entendu, nous l’avons mesurée au Labo… et les données de la fiche technique sont plutôt optimistes. D’après nos mesures, l’autonomie moyenne de la nouvelle Model 3 tombe à 400 km tout pile.
Niveau conso, même combat. Tesla annonce 13.2 kWh/100 km avec les jantes de 19 pouces, donc plus gourmandes en énergie. Au Labo, nous avons obtenu une consommation moyenne de 14,3 kWh/100 km mais avec les jantes de 18 pouces. Si on note un écart sensible entre ces deux données chiffrées, cela demeure très bon dans la catégorie. Notamment quand on sait que ce bébé affiche – selon nos mesures du labo Auto Plus – un poids de 1776 kg sur la balance.
Quid des temps de charge ?
Vous l’aurez compris, on a le temps de voir venir les choses en matière d’autonomie. Et chez Tesla, le planificateur de voyage vous permet de viser les superchargers sur votre parcours si besoin. Mieux, la voiture préchauffera la batterie à l’approche des bornes rapides dès lors que vous allez entrer une destination dans la navigation.
L’Américaine aujourd’hui à l’essai autorise des recharges jusqu’à 170 kW. Tesla affirme que vous pourrez ainsi récupérer un peu moins de 300 km d’autonomie via les superchargers en l’espace de 15 minutes. Au Labo, nous sommes allés encore plus loin, en effectuant une vraie charge complète de 0 à 100%. Comptez ici 50 min pour une telle opération.
Plaisant à conduire
À défaut d’arborer un nouveau moteur ou une nouvelle batterie, la Model 3 restylée adopte un meilleur confort. Les nouveaux sièges ventilés et chauffants à l’avant aident. Mais le confort en progrès est essentiellement dû à sa structure plus rigide et des réglages de suspension revus.
Néanmoins, le feeling dans la direction gagnerait à être meilleur. Certains déploreront un aspect « karting » avec un peu de flou dans la remontée d’informations.
En revanche, l’insonorisation monte d’un cran. La Model 3 offre désormais un silence plus probant, grâce à l’utilisation d’un verre acoustique à 360° dans l’habitacle. De quoi filtrer au mieux les bruits d’air, de sifflement ou de roulements.
Model 3 : la moins chère de toutes
Chez Tesla, les tarifs peuvent fluctuer tout au long de l’année. Au moment de notre essai, la version Propulsion de 283 ch demande une enveloppe de 42 990 €, hors bonus écologique de 5000 €.
Mais attention, pour profiter de ce bonus, il vous faudra vous presser et passer commande avant le 15 décembre 2023. Car fabriquée en Chine, une fois passé ce délai, la Model 3 perdra son bonus écologique.
Mais elle n’en demeure pas moins accessible, y compris hors bonus. Car ses concurrentes directes en matière de berlines électriques de 300 ch, que sont les BMW i4 ou encore Hyundai Ioniq 6 demandent une dizaine de milliers d’euros supplémentaires que la Tesla.
Seule la BYD Seal joue plus ou moins dans la même cour que l’Américaine, question tarifs.
Reste qu’au niveau équipement, les Tesla sont les mieux loties avec que très peu d’options pour éviter de faire gonfler la note.
En l’espace de six ans et après plus 2 millions d’unités vendues, la Tesla Model 3 s’offre aujourd’hui une mise à jour. Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto Plus La face avant évolue radicalement avec l’adoption de nouvelles optiques plus effilées en lieu et place des optiques en amandes. Le bouclier est aussi retravaillé par rapport à la génération avant restylage sans oublier les nouvelles nervures sur le capot. Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto PlusEnfin, l’arrière de la Model 3 se transforme également. Comme à l’avant, on note l’apparition de nouvelles optiques ou encore l’apposition en toute lettres du nom Tesla sur le hayon du coffre. Crédit photo : Thibaut Austruy – Auto Plus
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