- Un style qui fait l’unanimité
- Un habitacle “stylé”
- Un comportement dynamique
- 150 ch bien suffisants!
Ça y est ! Nous avons pris le volant de la Renault R5 E-Tech, équipée d’un bloc électrique de 150 chevaux. Renault a beau nous dire qu’ils l’ont conçue en seulement trois ans au lieu de quatre, nous avons l’impression de l’avoir attendue une éternité. Nous nous sommes rendus à Nice pour l’essayer enfin !
Un style qui fait l’unanimité
Il faut dire que l’attente est grande. Le constructeur a su faire monter la pression, et il va maintenant devoir se confronter au public qui la découvre « pour de vrai ». Nous avons été interpellés plusieurs fois par deux types de curieux. Sur les routes de l’arrière-pays niçois, lors d’une pause, un cycliste nous a fait part de ses souvenirs avec sa Turbo, mais il trouve notre R5 trop grande avec ses 3,92 m. Et puis, il y a les plus jeunes, qui l’observent surpris de la voir là et d’autres qui la regardent avec admiration.
Un habitacle “stylé”
Au-delà des éléments nostalgiques, on fait face à de nombreux boutons et informations. Derrière le volant à droite, on trouve trois comodos : un sélecteur pour la boîte (personnalisable), la commande des essuie-glaces, et celui pour la gestion du son et de la radio. Le bouton « multi-sense » des modes de conduite accroché à une branche du cerceau, est facilement accessible. Évidemment, l’écran est hyper-connecté, avec un Open R-Link pas toujours facile à appréhender. On se sent bien à l’avant, un peu à l’étroit à l’arrière. Le coffre n’est pas ridicule, avec 326 dm³.
Un comportement dynamique
Son comportement est une très bonne surprise. Cela est dû à ses roues aux quatre coins de la plateforme AmpR Small, à son train arrière multibras, et à son poids contenu pour une électrique, à moins de 1 500 kilos. On a connu des petites sportives nettement moins rigoureuses, et ce n’est pas une exagération. Elle se montre rassurante, même lorsqu’on la pousse à ses limites. On doit cependant reconnaître qu’elle apparaît un peu ferme et oblige à aborder certaines déformations avec prudence, mais rien de trop méchant.
150 ch bien suffisants!
Le moteur de 150 chevaux, synchrone à rotor bobiné et sans aimants permanents ni terres rares, semble sur le papier un peu juste, surtout face aux 184 chevaux d’une Mini Electric. Pourtant, dans les faits, il ne manque pas de peps, avec un couple de 245 Nm disponible instantanément. Le 0 à 100 km/h est réalisé en moins de 8 secondes, un chiffre qui semble parfaitement réaliste compte tenu des sensations ressenties. La consommation reste un point d’interrogation. Nos allers-retours rapides pour les besoins de la vidéo l’ont sans doute nettement faussée.
Tant mieux, cela nous donne une belle excuse pour la reprendre et vérifier à quel point, dans la réalité, nous nous rapprochons des 410 kilomètres annoncés sur la fiche technique. Sur notre parcours d’environ 150 kilomètres, comprenant un quart d’autoroute et beaucoup de montagne, nous avons consommé un peu moins de 50 % de la batterie de 52 kWh. Notez toutefois que nous avons également eu beaucoup de descentes entre Gréolières-les-Neiges et Nice. Un chargeur de 11 kW AC est embarqué, alors qu’elle peut supporter des recharges à 100 kW de puissance en CC pour passer de 10 à 80 % en 30 minutes. Elle est compatible avec le V2L (pour brancher des équipements) et le V2G (qui rend de l’électricité au réseau et réduit la facture).