- Retour sur les enjeux
- Pourquoi cette accélération ?
- Mirafiori, un renouveau espéré
- Des embauches pour une main-d’œuvre jeune
Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a donné une bonne nouvelle aujourd’hui en annonçant une nouvelle date de production pour la Fiat 500 hybride, qui arrivera plus tôt que prévu. Ce revirement fait suite à des mois de spéculation sur l’avenir de l’usine de Mirafiori à Turin. Initialement programmée pour 2026, la nouvelle Fiat 500 hybride pourrait débuter sa production bien avant, dès 2025, d’après ce qui a été annoncé aux syndicats.
Retour sur les enjeux
Pourtant, Tavares a toujours soutenu que l’Italie devait jouer un rôle clé dans la stratégie de Stellantis, visant un million de véhicules produits dans le pays d’ici 2030. L’introduction de la 500 hybride, ainsi que la production future de la Jeep Compass à Melfi, s’inscrit dans cette vision de renforcement de l’empreinte industrielle en Italie.
Pourquoi cette accélération ?
Les défis économiques et réglementaires ont probablement joué un rôle dans ce changement de cap. La décision de relancer la 500 hybride plus tôt permet non seulement de combler le vide laissé par la baisse des ventes de l’électrique, mais aussi de répondre aux attentes d’un marché où l’hybride reste encore compétitif face au tout électrique. Avec une production hybride à essence et batterie, Stellantis parvient à offrir une alternative plus abordable, en profitant des coûts de production inférieurs et des incertitudes réglementaires sur la mobilité 100 % électrique en Europe à l’horizon 2035.
Mirafiori, un renouveau espéré
Ce projet intervient à un moment critique pour Mirafiori, qui, bien que considérée comme « condamnée » il y a quelques mois, reprend aujourd’hui espoir.
Des embauches pour une main-d’œuvre jeune
En plus de cette annonce, Carlos Tavares a confirmé son intention de renouveler la main-d’œuvre de l’usine, avec l’embauche de jeunes travailleurs, notamment à Turin. C’est une réponse concrète aux critiques qui visent Stellantis depuis plusieurs mois. Le maire de Turin, Stefano Lo Russo, a salué cette décision comme une « preuve que Turin reste un acteur central de l’industrie automobile italienne. »