Aux côtés de Renault, Peugeot ou encore Volkswagen, les visiteurs pourront découvrir une dizaine de marques chinoises dans les allées du salon de l’automobile. Parmi ces marques : Hongqi. Surnommé la Rolls communiste, ce géant de l’industrie chinoise compte bien rivaliser avec ses concurrents européens.
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Hongqi signifie “drapeau rouge” en mandarin, et est la plus vieille marque de l’Empire du milieu. Sa mission lors de sa création : fournir les véhicules des dirigeants chinois et des plus riches de la Chine soviétique. Aujourd’hui, la voiture présidentielle est une version adaptée de la H9, limousine dont l’entrée de gamme est vendue 40.000 euros en Chine. À ce prix-là, vous n’aurez pas droit au blindage présidentiel comme celle garée dans la cour de l’Élysée en mai dernier avec ses vitres pare-balles, son système de filtre à air contre les airs pollués et sa sécurité pour contrer les hackers.
“Ils viennent pour la première fois”
Hongqi arrive avec quatre modèles dont l’impressionnant E-HS9, au design comparable à une Rolls, 100% électrique, à partir de 70.000 euros. Et pour quelques milliers d’euros de plus, les passagers arrière auront droit à un écran intégré dans le siège avant. Au total, neuf constructeurs chinois seront présents à Paris, pour le Mondial, preuve que les surtaxes décidées par l’Europe n’ont pas refroidi leurs ardeurs.