Le Mondial de l’Auto a ouvert ses portes au public ce mardi 15 octobre, Porte de Versailles à Paris. Un salon résolument tourné vers les véhicules électrifiés, voire 100% électriques, qui attirent les visiteurs, mais ne les convainquent pas entièrement, en partie à cause des prix élevés.
Le prix comme critère de choix
Au milieu des allées, les conversations vont bon train entre visiteurs et exposants, et dans les échanges, la question du prix des véhicules présentés arrive rapidement. Jocelyne, souhaite changer de voiture et au niveau du très fréquenté stand de Renault , elle s’attarde. La R5 électrique lui fait de l’œil, comme à de nombreuses autres personnes. Seulement, si regarder les modèles lui donne des idées, elle se fait également “une idée sur les prix” qui “ont beaucoup augmenté” affirme-t-elle. Elle préfère donc attendre de voir arriver la version vendue à “25.000 euros” au lieu des “33.490 euros” actuels, avec certes une autonomie plus faible, mais qui pourrait convenir à son usage.
De son côté Fabrice a déjà franchi le cap de l’électrique et n’est pas sûr de vouloir renouveler l’expérience. Selon lui, “les voitures neuves sont très chères comparées aux thermiques”. Et s’il sait qu’il doit prendre en compte le coût élevé du carburant, les voitures électriques posent encore trop de problèmes d’organisation surtout au niveau de la recharge. Il affirme que “pour avoir eu une expérience, ça peut être compliqué à recharger quand il n’y a pas une borne autour de l’endroit où l’on se trouve”. Cependant, son attirance pour l’A290, la petite sportive électrique de chez Alpine pourrait le faire flancher. Et le “fabriqué en France” est un argument de taille à ses yeux qui peut faire la différence, compenser le surcoût et lui permettre de réaliser un rêve d’enfance.
