Le chancelier allemand Olaf Scholz. /Photo prise le 16 octobre 2024/REUTERS/Liesa Johannssen
Les prix élevés de l’énergie, une demande mondiale stagnante, la transition vers des économies neutres en carbone et une concurrence croissante de la Chine remettent en question le modèle industriel allemand, centré sur les exportations, incitant les dirigeants d’entreprises à réclamer plus de soutien de la part de l’Etat.
Les craintes d’une désindustrialisation se sont intensifiées le mois dernier lorsque Volkswagen a annoncé envisager, pour la première fois de son histoire, des fermetures d’usines en Allemagne.
Bien que l’Allemagne a réduit la taxe sur l’électricité et prolongé de cinq ans les compensations pour certaines entreprises, Olaf Scholz a souligné que trop peu d’entre elles en avaient bénéficié jusqu’à présent.
Le chancelier allemand a également insisté sur la nécessité pour l’UE de conclure des accords de libre-échange.
Olaf Scholz a critiqué la décision de l’UE d’imposer des droits de douane sur les voitures électriques fabriquées en Chine, affirmant que 17 autres États étaient sceptiques ainsi que tous les dirigeants de constructeurs automobiles avec lesquels il s’était entretenu.
“Ma demande est que nous parvenions à un accord entre la Chine et l’Union européenne”, a-t-il déclaré.
Olaf Scholz a enfin souligné que l’Allemagne devait aussi discuter de la manière de promouvoir d’autres secteurs de son économie.
(Reportage Andreas Rinke, Rachel More et Sarah Marsh; version française Noémie Naudin; édité par Augustin Turpin)