- Le luxe à travers les décennies
- 1. Packard Eight (1924)
- 2. Duesenberg Modèle J (1928)
- 3. Bentley 8 Litre (1930)
- 4. Rolls-Royce Phantom III (1936)
- 5. Lagonda V12 (1938)
- 6. Austin Sheerline (1947)
- 7. Humber Super Snipe (1948)
- 8. Imperial Sedan (1955)
- 9. Citroën DS19 (1955)
- 10. Tatra T603 (1955)
- 11. Facel Vega Excellence (1958)
- 12. Daimler Majestic Major (1959)
- 13. Lincoln Continental (1961)
- 14. Maserati Quattroporte (1963)
- 15. Mercedes-Benz 600 (1964)
- 16. Rolls-Royce Silver Shadow (1965)
- 17. Cadillac Fleetwood Brougham (1970)
- 18. Monteverdi High Speed 375/4 (1970)
- 19. Jaguar XJ12 (1972)
- 20. Mercedes-Benz Classe S W116 (1972)
- 21. Panther De Ville (1974)
- 22. Aston Martin Lagonda (1977)
- 23. Audi V8 (1988)
- 24. Buick Roadmaster (1991)
- 25. BMW Série 7 (1994)
Le luxe à travers les décennies
Le luxe se décline sous de nombreuses formes, de l’immense espace intérieur aux cabines bourrées de gadgets. Quelle que soit la manière dont vous vous sentez choyé, toutes les voitures présentées ici ont été construites dans le but de choyer leurs propriétaires.
Voici notre sélection des voitures les plus luxueuses jamais construites, classées par ordre chronologique.
1. Packard Eight (1924)
Packard se classait parmi les meilleures voitures de luxe d’avant-guerre au monde. Cela est dû en grande partie à l’insistance sur les meilleurs composants et normes de construction pour ses voitures, ainsi qu’au raffinement suprême du moteur 5,9 litres à huit cylindres en ligne qui reposait sur des supports en caoutchouc pour l’isoler encore plus des occupants de la voiture.
Outre sa conduite confortable et ses performances aisées, la Packard Eight se distinguait par l’utilisation de freins aux quatre roues. Plus tard dans sa vie, la Huit a été dotée d’une suspension avant indépendante, de freins hydrauliques et d’une plus grande capacité de moteur, ce qui lui a permis de rester dans le peloton de tête des voitures de luxe.
2. Duesenberg Modèle J (1928)
Duesenberg n’a pas fait dans la demi-mesure lorsqu’elle a lancé la Model en 1928. Cette voiture a été construite dans le seul but d’être la plus luxueuse au monde, et on peut dire qu’elle y est parvenue, même si elle n’a pas atteint les objectifs de vente qu’elle s’était fixés au départ.
Les quelques chanceux qui ont acheté un Model J neuf ont pu profiter d’un moteur 6,9 litres à huit cylindres en ligne d’une puissance impressionnante de 265 ch. Il permettait à la lourde Model J d’atteindre plus de 145 km/h, tout en offrant un raffinement et un confort de premier ordre. Chaque Model J étant fabriqué à la main, les acheteurs pouvaient spécifier presque tout ce qu’ils voulaient à l’intérieur de la voiture, et nombre d’entre elles étaient équipées de gadgets de luxe.
3. Bentley 8 Litre (1930)
La 8-Litre était un dernier coup de dés pour Bentley en 1930, et elle n’a été introduite que peu de temps avant que la société ne soit absorbée par Rolls-Royce. Cependant, la 8-Litre était magnifique grâce à son puissant moteur six cylindres en ligne et à sa boîte de vitesses manuelle à quatre rapports qui offraient des performances sensationnelles et un raffinement feutré.
La plupart des 100 8 litres produites étaient équipées d’une carrosserie de berline, bien que nombre d’entre elles aient par la suite été remodelées avec une carrosserie ouverte. Quelle que soit sa forme, Bentley garantissait une vitesse de pointe d’au moins 170 km/h pour ce modèle.
4. Rolls-Royce Phantom III (1936)
Avec la Phantom III, Rolls-Royce a introduit un moteur V12 de 7,3 litres à la place des moteurs à six cylindres des Phantom précédentes. D’un seul coup, la III offrait plus de silence et plus de performances, mais la complexité du nouveau moteur rendait cette Phantom moins fiable.
Comme pour les modèles Phantom précédents, la III était livrée sous forme de châssis aux carrossiers pour que le propriétaire puisse choisir la carrosserie. La plupart ont été construites comme limousines de tourisme et l’empattement de 3,60 m de la Phantom se prêtait à des lignes élégantes et à des intérieurs spacieux.
5. Lagonda V12 (1938)
Lagonda a présenté pour la première fois son nouveau modèle V12 en 1936, mais il a fallu attendre 1938 pour que cette machine de 4,5 litres entre en production. Seules 189 voitures ont été achevées avant le début de la Seconde Guerre mondiale, mais elles offraient le meilleur en termes de confort, de silence et de souplesse grâce à la douceur du moteur V12.
Fait inhabituel pour l’époque, Lagonda a proposé sa propre carrosserie de berline pour la V12, ce qui laissait présager la façon dont les voitures de luxe seraient construites et vendues après la fin de la guerre. Le moteur V12 a également été utilisé dans deux voitures réduites qui ont participé à la course des 24 heures du Mans en 1939.
6. Austin Sheerline (1947)
Austin souhaitait proposer à nouveau une voiture de luxe après la Seconde Guerre mondiale et la Sheerline était sa version de ce thème. Bien qu’elle ne soit pas aussi élégante que nombre de ses rivales, l’Austin avait l’avantage d’être nettement moins chère. Lors de son lancement, elle coûtait 1 277 livres sterling, alors qu’une Rolls-Royce contemporaine coûtait 3 250 livres sterling. C’est pourquoi la Sheerline a été utilisée comme moyen de transport rentable par de nombreux maires, et elle était populaire dans le secteur des mariages et des pompes funèbres.
Les sièges arrière spacieux offraient beaucoup de confort et une touche d’élégance à leurs occupants, mais la suspension et le moteur de 4,0 litres de l’Austin n’étaient pas aussi sophistiqués que ceux de ses concurrentes plus chères.
7. Humber Super Snipe (1948)
La solide réputation de Humber en matière de fabrication de voitures de qualité était entre de bonnes mains avec sa Super Snipe de 1948. Par rapport au modèle d’avant-guerre, les phares ont été intégrés dans les ailes avant, mais cette grande berline est restée un pilier de la société.
L’arrière de la Super Snipe offrait suffisamment d’espace pour que trois adultes puissent s’asseoir confortablement, ce qui a rendu cette machine britannique populaire comme moyen de transport pour les fonctions civiques, les politiciens et même la BBC. La Super Snipe de remplacement de 1953 a été réduite en taille et en ambition pour devenir une voiture de fonction plutôt qu’une machine de luxe.
8. Imperial Sedan (1955)
Jusqu’en 1955, l’Imperial était un nom de modèle au sein du portefeuille Chrysler, mais elle est devenue une marque à part entière cette année-là. Le cœur de l’Imperial était la berline, équipée d’un V8 de 331 cm3 (5,4 litres) similaire à celui de la Chrysler C-300, mais détourné pour atteindre une puissance de 250 ch. Avec une direction assistée, des freins assistés et une boîte de vitesses automatique de série, la Sedan était mieux équipée que beaucoup de ses concurrentes européennes plus chères.
Une caractéristique notable de l’Imperial Sedan au cours de ses deux premières années de production sont les feux arrière “gunsight” qui se dressent fièrement sur les ailes arrière. Il s’agissait d’une aide à la sécurité et d’un moyen pour le conducteur d’évaluer plus facilement l’arrière de la longue berline lorsqu’il faisait marche arrière.
9. Citroën DS19 (1955)
La conception luxueuse de Citroën consistait à isoler presque complètement le conducteur des irrégularités de la chaussée, quelles qu’elles soient. Cela rendait la DS étrangement douce sur n’importe quel type de route, même si le moteur quatre cylindres hérité de la Traction Avant était moins impressionnant.
La douceur inégalée de la DS a été obtenue grâce à la suspension hydropneumatique, c’est-à-dire que la voiture est suspendue par des gaz et de l’air plutôt que par quelque chose d’aussi gauche que des ressorts en acier. Ce système actionnait également la direction, l’embrayage et les freins de la DS, tout en permettant de régler la hauteur de caisse. Il était si bon que Rolls-Royce l’a adopté pour sa Silver Shadow dix ans plus tard.
10. Tatra T603 (1955)
Tatra a continué à fabriquer des voitures de luxe même lorsqu’elle est tombée derrière le rideau de fer, ses voitures étant généralement réservées à des politiciens de haut rang. Certains T603 ont été exportés et offraient une vision unique de la berline de luxe grâce à la forme de la carrosserie testée en soufflerie qui contribuait à rendre l’habitacle très silencieux.
L’habitacle de la T603 était encore plus silencieux grâce au montage du moteur à l’arrière de la voiture, de sorte que le bruit du V8 de 2,5 litres se perdait derrière lui. Comme de nombreuses voitures de luxe de l’époque, le levier de vitesse de la Tatra se trouvait sur la colonne de direction, ce qui permettait de s’asseoir à trois à l’avant.
11. Facel Vega Excellence (1958)
Selon la plupart des critères objectifs, la Facel Vega Excellence était un peu un citron. Mais si vous aimez le goût du citron, vous aimerez cette vaste berline à quatre portes autant pour ses bizarreries que pour l’opulence qu’elle offrait. Il était possible de commander des équipements rares tels qu’une boîte de vitesses automatique pour gérer le moteur V8 d’origine Chrysler, des freins et une direction assistés, des vitres électriques et l’air conditionné.
Facel Vega savait également comment donner à une voiture de luxe le caractère dramatique que sa clientèle aisée exigeait. Ainsi, l’Excellence était équipée de portes à clapet avec des vitres sans montant. Cependant, en raison de son coût élevé, l’Excellence n’a été vendue qu’à 156 exemplaires au cours de ses six années de production.
12. Daimler Majestic Major (1959)
La boîte de vitesses automatique était de série et la direction assistée permettait de faire face au poids considérable de 1 778 kg de la voiture. Heureusement, la Daimler se maniait bien, de sorte que le conducteur pouvait profiter de la puissance et de la vitesse de pointe de 193 km/h, tandis que ceux qui se trouvaient à l’arrière profitaient du luxe traditionnel du bois et du cuir.
13. Lincoln Continental (1961)
En 1961, chez Ford, les ailerons ont disparu au profit d’un style cool et tranchant pour la berline Lincoln, modèle phare de la marque. Cette vaste quatre portes était peut-être plus petite que son prédécesseur, mais elle respirait la fraîcheur, grâce à ses portes à clapet, à ses flancs nets et à son habitacle regorgeant de gadgets tels que le réglage électrique des sièges avant.
La conduite glissante rendait la Lincoln idéale pour les grandes routes américaines, tandis que l’énorme V8 de 430cu in (7,0 litres) avec boîte de vitesses automatique fournissait une puissance paresseuse et sans effort. La confiance de Ford dans ce nouveau fleuron de sa gamme a été soulignée par le fait que la Lincoln a été la première voiture fabriquée aux États-Unis à être vendue avec une garantie pare-chocs à pare-chocs de deux ans et 38 000 km.
14. Maserati Quattroporte (1963)
La Quattroporte de Maserati avait la particularité d’être la seule berline de luxe italienne à quatre portes sur le marché lors de son lancement. C’était également la première voiture de la firme à utiliser son nouveau moteur V8 de 4,1 litres, porté plus tard à 4,7 litres, qui a permis à la Quattroporte d’être à la hauteur de la réputation sportive de l’entreprise.
À l’intérieur, la Quattroporte était équipée de cuir souple, de boiseries et de tous les éléments de luxe contemporains tels que la climatisation, les vitres électriques, la radio et la boîte de vitesses automatique en option à la place de la boîte manuelle à cinq vitesses de série.
15. Mercedes-Benz 600 (1964)
À son arrivée en 1964, peu de gens auraient contesté le fait que la Mercedes 600 était la meilleure voiture de luxe au monde. Elle offrait des sièges somptueux et de l’espace dans son habitacle élégamment sobre, tandis que le confort de conduite était assuré grâce à sa suspension pneumatique de série qui maintenait la grande Mercedes en position horizontale, quelles que soient les irrégularités de la route.
Un système d’aspiration alimentait les serrures et les vitres des portes, tandis qu’un V8 de 6,3 litres permettait à la 600 d’atteindre 204 km/h sur les autoroutes et les autobahns sans restriction. La berline 600 standard de 5,49 mètres de long suffisait amplement à la plupart des acheteurs, mais vous pouviez commander l’incroyable Pullman de 6,1 mètres de long, qui représentait le nec plus ultra du voyage de luxe.
16. Rolls-Royce Silver Shadow (1965)
La Silver Shadow, dessinée par John Blatchley, était un changement audacieux qui permettait à Rolls-Royce de rester à l’avant-garde du monde de l’automobile de luxe. Elle inaugure une forme de berline aux flancs nets, avec une construction unitaire en dessous pour la première fois sur une Rolls. Elle est également équipée d’une suspension hydropneumatique à correcteur d’assiette qui lui confère une excellente qualité de roulement.
À l’intérieur, la Silver Shadow était tout à fait la voiture opulente, bien que sobre, que ses clients attendaient. Il y avait beaucoup de cuir, de bois et de moquettes Wilton, et la Shadow a reçu la climatisation de série en 1969, bien avant qu’elle ne soit proposée sur la plupart des autres voitures de luxe.
17. Cadillac Fleetwood Brougham (1970)
Cadillac a une longue lignée de voitures de luxe à son actif, mais la plus opulente d’entre elles est arrivée à une époque où, en raison des réglementations antipollution, ses moteurs manquaient singulièrement de puissance. La Fleetwood Series Sixty-Special Brougham était une énorme tranche de confort, de gadgets et de sièges en cuir à boutons.
Il est révélateur que Cadillac ait décrit ce modèle comme sa “berline propriétaire la plus luxueuse”. Si vous vouliez encore plus d’espace et une conduite flottante, vous deviez passer à la version limousine allongée carrossée. Le régulateur de vitesse et la climatisation étaient inclus dans ce modèle pour faire face aux longs trajets aux États-Unis, mais le V8 7,7 litres d’une puissance revendiquée de 375 ch a cédé la place à un V8 8,2 litres de seulement 205 ch en 1975.
18. Monteverdi High Speed 375/4 (1970)
La berline 375/4 de Monteverdi a été dessinée par Frua et construite par Fissore comme une berline rapide et luxueuse pour la Jet Set. Le fait qu’il n’y ait eu que 30 exemplaires en dit long sur le coût de cette berline quatre portes et quatre places, mais pour ceux qui l’ont achetée, elle offrait l’exclusivité et beaucoup de luxe dans son habitacle spacieux. Outre les vitres électriques, l’air conditionné et le régulateur de vitesse, vous pouviez commander une armoire à boissons et une télévision pour les passagers arrière.
19. Jaguar XJ12 (1972)
En 1972, Jaguar a fait passer les produits de tous les autres constructeurs de voitures de luxe pour des produits hors de prix avec l’arrivée de sa XJ12. Cette berline équipée d’un moteur V12 de 5,3 litres reprenait les qualités de conduite, de maniabilité et de raffinement déjà remarquables de la berline XJ, et les améliorait encore grâce au silence absolu de son moteur. C’était tout aussi vrai lorsque vous vous faufiliez en ville que lorsque vous vous rapprochiez de la vitesse de pointe de la XJ12, qui avoisine les 240 km/h.
Peu après l’introduction de la voiture standard, Jaguar a proposé une XJ12L à empattement long qui offrait plus d’espace pour les jambes à l’arrière. L’habitacle offrait le mélange habituel de bois et de cuir de Jaguar, tandis que le seul inconvénient notable de ce modèle était la consommation de carburant, qui n’atteignait que 23.5 l/100 km en moyenne.
20. Mercedes-Benz Classe S W116 (1972)
Lancée à la fin de 1972, la Mercedes Classe S W116 a remporté presque haut la main le prix de la voiture de l’année 1974. Alors que les lauréats précédents étaient tous des voitures grand public dignes de ce nom, voici une voiture de luxe dont le coût n’avait aucune importance, car elle était tout simplement excellente dans tous les domaines. La conduite, le confort, le silence, la maniabilité et cette conception germanique du luxe se sont combinés pour faire de cette Classe S la meilleure voiture du monde à l’époque.
La 280SE était équipée de série d’une boîte de vitesses manuelle, mais les modèles 350 et 450 à moteur V8 étaient équipés d’une boîte de vitesses automatique. Le modèle SEL pouvait également bénéficier d’un empattement plus long afin d’offrir plus d’espace pour les jambes à l’arrière. Pour ceux qui voulaient la Classe S ultime, la 450SEL 6.9 était équipée d’un puissant moteur V8 de 290 ch et d’une suspension hydropneumatique à correcteur d’assiette.
21. Panther De Ville (1974)
La Panther De Ville a été construite comme un pastiche des voitures de luxe des années 1930, avec une grande influence de la Bugatti Royale dans son apparence. L’apparence de la Panther De Ville était divertissante et effrontée, mais sous le capot se trouvait une ingénierie sérieuse avec une suspension et des moteurs Jaguar, y compris l’option du V12.
À l’intérieur, la De Ville pouvait être aménagée comme l’acheteur le souhaitait, avec du bois, du cuir et des moquettes épaisses de série. Les clients pouvaient également ajouter une armoire à boissons, un système de climatisation et une télévision.
22. Aston Martin Lagonda (1977)
William Towns a dessiné la Lagonda en forme de coin et a donné à Aston Martin la berline de luxe la plus remarquable de l’époque. Son allure basse s’accompagne de la puissance du V8 de 5,3 litres d’Aston, qui peut propulser la Lagonda à une vitesse maximale de 230 km/h.
Cependant, la Lagonda était aussi une voiture de luxe, avec son habitacle à quatre places garni de cuir, de bois et de riches tapis. La climatisation, le régulateur de vitesse et les vitres électriques étaient tous inclus, tandis que la télévision était une option très prisée. Les premières voitures étaient également équipées d’un tableau de bord numérique, aussi sophistiqué que peu fiable.
23. Audi V8 (1988)
Avant l’Audi A8, il y a eu la V8, qui a été la première voiture du constructeur allemand à combiner sa transmission intégrale Quattro avec une boîte de vitesses automatique. Elle a commencé avec un V8 de 3,6 litres, qui a été remplacé par un moteur de 4,2 litres au milieu de l’année 1991. Les performances ont été suffisamment vives et le V8 a offert une traction qu’aucune autre voiture de luxe n’a pu offrir dans des conditions glissantes.
Audi n’a pas lésiné non plus à l’intérieur de la V8, qui est équipée d’un système de climatisation automatique pour maintenir la température de l’habitacle exactement là où vous le souhaitez. Elle était également équipée d’un régulateur de vitesse, de sièges en cuir avec réglage électrique pour les deux sièges avant, d’une chaîne stéréo Bose et d’un téléphone portable intégré.
24. Buick Roadmaster (1991)
La Roadmaster était la voiture de luxe haut de gamme de Buick et, lorsque l’entreprise a ressuscité le nom en 1991, il s’agissait d’une berline de luxe dans le moule des véritables yachts terrestres américains. Longue, large et élégante, la berline Roadmaster et son immense break ont donné du fil à retordre à des marques comme Cadillac et Mercedes.
L’intérieur de la Buick se caractérisait par des sièges à rembourrage épais pour un confort suprême, beaucoup d’espace à l’avant et à l’arrière, et de nombreux équipements de série tels que la climatisation, les sièges électriques et le régulateur de vitesse. Buick utilisait également des moteurs V8 de 5,0 et 5,7 litres développant jusqu’à 300 ch, de sorte que la Roadmaster possédait une vitesse à la hauteur de son opulence.
25. BMW Série 7 (1994)
Toutes les générations de BMW Série 7 peuvent être considérées comme de grandes voitures de luxe, mais le modèle E38, introduit en 1994, est sans doute le summum de la Série 7. Ses lignes élégantes évoquent discrètement la richesse et la puissance, tandis que les moteurs vont des six cylindres, relativement frugaux, au V12 de 5,4 litres, fluide et rapide, sans effort.
Que ce soit dans la version standard ou dans la version à empattement long de cette Série 7, BMW s’est donné beaucoup de mal pour rendre l’intérieur aussi raffiné que possible. Les moquettes profondes étaient assorties d’une sellerie en cuir souple et de boiseries. En plus des éléments de luxe déjà attendus que sont la climatisation, le régulateur de vitesse et le téléphone portable, la E38 a été la première BMW à proposer la navigation par satellite en option.
