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Renault Symbioz, retrouver l’esprit de la R16

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16

Renault Symbioz, retrouver l’esprit de la R16

Dans le bataillon de ses « voitures à vivre » ? on évitera d’imaginer le contraire ?, Renault se flatte de dérouler l’offre la plus complète. Se réclamant de créations passées devenues exemplaires d’un genre familial, le plan « Renaulution » multiplie les berlines entre 4,20 m et 4,60 m de long à hayon (référence à la R16), habitables comme des monospaces (référence à l’Espace). Pourquoi pas, en effet, alors que les consommateurs, français en particulier, cherchent le gabarit exact adapté à leurs besoins. Dans le contexte d’une offre Renault déjà surabondante, voici venue le Symbioz, dont le seul nom évoque déjà le cahier des charges.

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16 © Clement Choulot

La marque compte un éventail de modèles qui comprend déjà la Mégane E-Tech (4,20 m), le Captur (4,24 m), le Scénic E-Tech (4,47 m), l’Austral (4,51 m) et l’Arkana (4,56 m). Comme si cela ne suffisait pas, Renault va donc ajouter le Symbioz et ses 4,41 m de long, ce qui fait pas moins de quatre modèles Renault faisant des sauts de 5 cm grosso modo en longueur. Une offre qui serait pléthorique si ce segment des SUV et Crossovers ne faisait varier aussi les hauteurs pour mieux cibler un marché pesant 39 % de parts de marché en France en 2023.

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16

Abondance de biens ne nuit pas surtout lorsque ces modèles sont déclinés à bon compte, en puisant largement dans les banques d’organes. À l’examen du nouveau venu, on comprend assez vite qu’il s’agit d’une version allongée du Captur, dont il reprend non seulement la plateforme partagée CMF-B qui intègre les hybridations, mais aussi la carrosserie jusqu’au pilier C et le tableau de bord pour les parties les plus visibles.

Copie augmentée du Captur

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16 © Clement Choulot

L’empattement restant identique à 2,64 m, ce n’est donc pas une évolution « teckel » mais un « sac à dos » avec un porte-à-faux allongé de 17 cm. Ce n’est pas au profit des passagers du 2e rang mais la banquette restant coulissante sur 16 cm, on pourra aisément moduler la répartition passagers-coffre. Celui-ci voit sa contenance bondir de 144 l pour atteindre 492 l, voire 624 l banquette avancée, soit mieux que l’Austral.

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16 © Clement Choulot

On l’a dit, pas de changement au tableau de bord où trône un vaste écran multimédia vertical de 10,4 pouces. En revanche, l’imposition à compter du 7 juillet des aides à la conduite (Adas) avec la norme GSR2 va introduire jusqu’à 29 systèmes d’assistance. Ceux-ci peuvent, pour certains, se muer en instruments de torture mais Renault a eu l’excellente idée de laisser au conducteur la liberté d’en éliminer certains par une simple pression sur un bouton. Sans repasser par l’écran de configuration, cette commande mettra hors service jusqu’à six fonctions, comme l’alerte de dépassement de vitesse ou de franchissement de ligne.

Le Symbioz se reconnaîtra à l’extérieur avec sa calandre à effet 3D et à son hayon plus vertical à custode en composites et encadré par des feux redessinés. Trois finitions seront proposées dont une inévitable « esprit Alpine » qui ne désigne pas le moteur. Avant de dérouler une gamme complète, le Symbioz sera d’abord commercialisé en septembre en version full hybrid de 145 ch. Le tandem quatre-cylindres 1,6 l de 94 ch associé à un moteur électrique de 49 ch (batterie de 1,2 kWh) autoriserait selon Renault à rouler en électrique en ville jusqu’à 80 % du temps. Le losange revendique une consommation WLTP de 4,6 l et 105 g de CO2 qui met cette version à l’abri de tout malus. Pour le moment. Les prix connus en juin devraient se situer sans surprise à mi-chemin entre ceux des modèles de la marque les plus proches, soit à partir de 35 000 euros.

renault symbioz, retrouver l’esprit de la r16 © Clement Choulot

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