Le budget 2025 de Michel Barnier attaque l’industrie automobile via une taxation agressive des automobiles mises en vente.
Le projet de budget du gouvernement du nouveau Premier Ministre français Michel Barnier attaque sans surprise l’industrie automobile via une taxation agressive des automobiles mises en vente.
Selon le gouvernement, les “ménages les plus modestes” seront amenés à pouvoir bénéficier d’aides sensibles à l’achat de véhicules se trouvant sous le seuil d’émissions plancher. Il n’est pas précisé si le leasing social, qui permettait l’acquisition d’un véhicule électrique autrement que par l’achat, sous forme de location longue durée, sera lui aussi toujours subventionné par l’état de manière engagée.
Le malus CO², lui, reste l’un des fers de lance tant il représente une manne économique et un acquis pour le gouvernement. Selon le cabinet de Michel Barnier, il consiste avant tout à inciter le respect des “engagements nationaux et européens en matière de décarbonation des transports routiers.”
Le malus masse sera lui aussi un élément très impactant du prix des véhicules commercialisés dans le futur, puisque nous ne sommes plus à une contradiction près.
En dépit du fait qu’il est avéré que les batteries électriques et les standards de sécurité alourdissent le poids des automobiles, le Gouvernement s’assure là aussi un revenu astral en alourdissant le malus masse, imposant entre 10 à 30€ le kilo additionnel au-dessus des 1500kg, fixé précédemment à 1600kg. Les SUV, utilitaires, et globalement la majorité du parc automobile contemporain sont une nouvelle fois concernés, indiquant un impact du prix de vente sur le consommateur.
Les nouveaux malus CO² et masse devraient selon les premières estimations augmenter les recettes de l’état de 300 millions d’euros par an.