Nissan

Essai Nissan Townstar Combi : le Kangoo japonais

Le Nissan Townstar Combi est, ni plus ni moins, un clone du Kangoo. Ce ludospace profite bien entendu de toutes les qualités du Renault, avec un petit plus : considéré comme un utilitaire chez Nissan, il profite de la garantie 5 ans et 160 000 km.

Voiture à l’essai : Nissan Townstar Combi 1.3 TCe 130 ch Tekna

  • Moteur Essence | Puissance : 130 ch
  • Lancement : décembre 2021
  • Voir la fiche technique

À partir de
33 240 €

1 504 € de malus

Page 1Portrait et essai Nissan Townstar Combi 

Avec son Townstar Combi, Nissan attaque un nouveau segment de marché : celui des ludospaces. Le constructeur en était jusque-là resté absent, préférant se concentrer sur les versions 100 % utilitaires de ses fourgonnettes. Cette arrivée tardive prend néanmoins tout son sens à l'heure où les familles nombreuses et les amateurs de loisirs cherchent une alternative aux monospaces, qui ont presque tous disparu, et où les dérivés d’utilitaires Stellantis (Citroën Berlingo, Opel Combo Life et Peugeot Rifter) ne sont plus disponibles qu’en 100 % électrique.

Le Nissan Townstar n’est pas une énorme nouveauté dans la mesure où il s’agit, ni plus ni moins, d’un clone du Renault Kangoo de dernière génération. La référence aurait pu être pire… De son très proche cousin, le japonais conserve l’allure et le gabarit imposant. Seule la face avant légèrement différente permet de le reconnaître en un coup d’œil. Les plus perspicaces remarqueront la présence, pour la première fois, du nouveau logo de la marque.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Le Nissan Townstar affiche une longueur de 4,49 m, comme le Kangoo.

À défaut d’être élégant, le Townstar impose sa présence par des lignes inspirant la solidité et la robustesse. Lancé un an après le Renault Kangoo, le ludospace de Nissan fait l’impasse sur le diesel. Dommage, car cette motorisation est parfaitement adaptée à ces véhicules imposants, plutôt lourds et disposant d’une large surface frontale. Proposé avec l’excellent 1.3 TCe 130 ch d’origine Renault, le modèle thermique devrait être rejoint, d’ici à la fin de l’année, par une version 100 % électrique.

Prix Nissan Townstar Combi

Pour le moment, le ludospace Nissan est décliné en trois niveaux de finition : Acenta, N-Connecta et Tekna. Il faudra attendre la fin de l’année pour pouvoir disposer de la version longue à cinq ou sept places. Soulignons aussi l’effort de Nissan concernant l’équipement de série, bien plus complet que celui proposé par Renault sur son Kangoo (dont la gamme remaniée ne compte plus que deux livrées : Équilibre et Techno).

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Nissan Townstar Tekna

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Nissan Townstar Tekna

Si la finition N-Connecta présente un rapport prix-équipement très attractif, celle de notre modèle d'essai, Tekna, profite d'une dotation très complète (voir la liste des équipements en page 2). Notre véhicule est affiché à 33 240 €, soit 4 740 € de plus qu’un Kangoo Techno pourvu du même moteur. Mais, à équipement équivalent, l’écart se réduit à un peu moins de 2 000 €, justifié par la garantie 5 ans et 160 000 km du Nissan (pour une garantie équivalente chez Renault, il faut prendre un contrat d’extension à 2 100 €).

Au volant

Le Nissan Townstar Combi reprend tous les éléments intérieurs du Kangoo. L’ensemble est flatteur et fait facilement oublier l’origine utilitaire du véhicule. Le pilote dispose d’une bonne position de conduite grâce aux nombreux réglages du siège et du volant, réglable en hauteur comme en profondeur. Le large accoudoir est aussi le bienvenu. La vision vers l’avant satisfait, même si les larges montants de pare-brise peuvent s’avérer gênants à certaines intersections ou lors des manœuvres.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

À défaut d'être dynamique, le Nissan Townstar se montre rassurant et confortable sur route.

Le levier de vitesses est placé un peu haut, mais la sélection de boîte 6  s'opère facilement. En revanche, avec une première assez courte puis des vitesses beaucoup plus longues, les rapports sont calibrés pour privilégier la consommation. Celle-ci tourne autour de 7 l/100 km en conduite paisible avec le mode « Eco » enclenché et un peu en dessous de 8 l/100 km en conduite plus soutenue. Heureusement, le 1.3 TCe est un moteur réussi, parfaitement adapté au gabarit du Townstar. Le couple important disponible dès les plus bas régimes, bien relayé par la puissance au-dessus des 3 000 tr/min, offre des accélérations très convaincantes dans un silence de fonctionnement de bon aloi.

De quoi surprendre certains usagers de la route par la vivacité de cette « grosse boîte » roulante. Les suspensions, un peu souples, permettent de gommer efficacement les irrégularités de la route, au prix d’une prise de roulis en appui. Sans être aussi agile que les concurrents de chez Stellantis, le Townstar Combi dispose d’un excellent comportement routier. L’aide au maintien dans la voie corrige, parfois de façon un peu trop autoritaire, la trajectoire une fois les lignes atteintes.

À bord

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Aux inserts près, l'intérieur du Nissan Townstar est identique à celui du Renault Kangoo. Les plastiques durs y règnent en maîtres.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Le volant multifonction façon cuir est livré d'office en finition Tekna.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

La boîte à gants tiroir est pratique et spacieuse.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Dérivé d'un utilitaire, le Townstar Combi dispose de nombreuses astuces de rangement.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

La recharge par induction, au pied de la console centrale, vient de série en finition Tekna.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

L'écran tactile du système multimédia s'avère très lisible et facile à appréhender.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Les passagers bénéficient de ces tablettes aviation dès le niveau N-Connecta.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Le volume du coffre varie entre 750 et 3 500 l.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

La banquette arrière est fractionnable 2/3-1/3.

essai nissan townstar combi : le kangoo japonais

Les passagers disposent de beaucoup de place à l'arrière du Nissan Townstar, et les trois assises sont bien distinctes.

 

 

Concurrence

Le Nissan Townstar Combi doit lutter, en premier lieu, avec le Renault Kangoo. Offrant exactement les mêmes prestations routières et des performances identiques, ce dernier dispose néanmoins d'un équipement de série moins riche que celui du japonais. La concurrence des ludospaces Stellantis (Citroën Berlingo, Opel Combo et Peugeot Rifter) n’existe plus en version thermique puisque ces modèles ne sont plus proposés, depuis début 2022, qu’avec une motorisation 100 % électrique. Seul le Toyota Proace City Verso, clone de ces modèles, reste commercialisé avec le 1.2 VVT-i essence de 110 ch. Quant au Volkswagen Caddy 5, qui assure des prestations élevées, la version 1.5 TSI 114 ch peut être associée à l’excellente boîte DSG. Une offre unique sur le marché actuellement. D'ici à la fin de l'année, le Townstar trouvera aussi sur sa route le nouveau Ford Tourneo Connect, un clone du Caddy 5, ainsi que le Mercedes Classe T, un dérivé du Kangoo qui vise le haut du segment par son traitement plus haut de gamme.

Retrouvez le bilan de l'essai, la fiche technique et les équipements en page suivante.

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