Volkswagen

Essai Volkswagen ID. Buzz : j’te pardonne tout… ou presque

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Généralement, lorsque l’on va à Lisbonne, c’est pour profiter de sa douceur de vivre et s’empiffrer de bacalhau à Brás ou d’un frango assado com pipiri et, pour les gourmets, d’un robalo péché à la ligne.
Pour le goûter, il y a les immanquables petites douceurs, les célèbres pastéis de nata de Belém, qui peuvent s’accompagner d’un vinho verde en terrasse. Une terrasse qui se doit d’être baignée par les rayons du soleil pendant plus de 300 jours par an, car Lisbonne est l’une des villes les plus ensoleillées d’Europe.
C’est certainement pour ces multiples raisons que la plupart des surfeurs européens ont posé leur campement dans les environs.
Cerise sur la planche, à moins d’une heure de route, ils peuvent affronter le diable en personne qui se réincarne dans les vagues géantes de Nazaré.

Eh bien, vous savez quel est leur engin de prédilection ?
L’engin qui remporte tous les suffrages ?
L’engin qui représente le plus l’esprit d’aventure et de liberté ?
Le Volkswagen Combi… bien sûr !

Mais, est-ce que ce VW Combi du 21e siècle de style néo-rétro, ultrabranché et 100 % électrique sera capable de reprendre le flambeau de l’illustre Bulli ?

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Premier contact avec l’ID. Buzz

Personnellement, ce n’est pas la première fois que je me retrouve face à lui. J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer le Volkswagen ID. Buzz lors de sa soirée de lancement à la presse, sur un toit de Paris. Il était, ici, dans un environnement élaboré pour le mettre en valeur. Ce qui n’est plus le cas lors de mon premier contact dans le triste parking de l’aéroport de Lisbonne. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il détonne franchement dans cette atmosphère industrielle.
Sa bouille est ravissante.
L’esprit du Combi est bien présent avec le gros logo VW, la forme rondouillarde de son faciès et sa superbe robe bicolore. Le profil n’est pas en reste avec une ceinture de caisse haute laissant tout de même respirer l’habitacle grâce à sa large surface vitrée. Les poignées de porte bien intégrées et la rainure arrière montrent le chemin de la porte coulissante. Les jantes sont bien modernes de par leur taille et leur style très aérodynamique.
La poupe est étrangement plus massive que le reste. Le bandeau horizontal des feux élargit, à l’œil, son gabarit et la porte rectangulaire de la malle n’est pas des plus joyeuses. C’est strict et ça fait indéniablement penser au dessin d’un Multivan.

Bien heureusement, en passant dans l’habitacle, les yeux s’écarquillent. L’ambiance est lumineuse. Le mobilier est clair et ponctué par des plastiques couleur carrosserie. Ils auraient cependant mérité d’être plus haut de gamme. Cela dit, l’habitacle est épuré et rempli de rangements en tout genre. La planche de bord s’agrémente d’un écran multimédia de 12 pouces, alors que derrière le volant, le pilote profitera d’un compteur digital configurable à sa volonté. Du moins, s’il choisit entre les différents profils que les ingénieurs ont sélectionnés.
Les sièges sont habillés d’un tissu écologique qui use de plastique recyclé. Leur forme est en adéquation avec le tempérament de l’ID. Buzz. C’est-à-dire plat, haut perché et disposant d’accoudoirs à l’avant.
À l’arrière, Volkswagen a étrangement choisi une banquette 60/40 à la place de 3 sièges indépendants, qui auraient largement augmenté sa polyvalence. Par contre, l’ID. Buzz offre une prise USB à tous ses passagers… et ça, c’est intelligent pour une voiture familiale !

La soute à bagages, qui se cache derrière le hayon, est capable d’engloutir 1 121 l de valises si on la charge jusqu’au bord supérieur des dossiers de la deuxième rangée de sièges. Lorsque cette dernière est rabattue, l’ID. Buzz se transforme en fourgon avec un volume de chargement qui passe à 2 205 l, et il est possible de charger jusqu’à 529 kg dans la version 5 places.

Bref… il me tarde de lancer la machinerie !

D’ailleurs, même si vous le savez déjà, sachez que ce Combi du 21e siècle, contrairement au Volkswagen T1 qui embarquait le vrombissant 4 cylindres boxer refroidi par air de la Coccinelle, n’émet aucun bruit. En effet, l’ID. Buzz est une Volkswagen 100 % électrique.

Il repose sur la plateforme MEB du groupe allemand. Ce n’est pas une première, puisqu’elle fait déjà le bonheur de tous les modèles électriques de VW, Skoda, Seat et du Q4 e-tron d’Audi.
Ses caractéristiques vous paraîtront donc familières, car l’ID. Buzz dispose d’un moteur électrique de 204 canassons pour 310 Nm de couple. Comme son aïeul, l’ID. Buzz a son moteur positionné sur le train arrière, ce qui en fait une propulsion. Il tire ses électrons d’une batterie cachée dans le plancher, qui est capable d’accumuler une puissance de 77 kWh net. En matière d’accélération, les ID. Buzz passent de 0 à 100 km/h en 10,2 secondes, et la vitesse de pointe est limitée par l’électronique à 145 km/h.

Sur le papier, et selon la norme WLTP, l’ID. Buzz serait capable de rouler 419 km, voire plus de 550 en ville, entre chaque charge, qui ne demanderait qu’une vingtaine de minutes pour passer de 20 à 80 % sur un chargeur rapide. Il faut dire que la marque a mis les petits plats dans les grands avec un chargeur embarqué ultrapuissant de 170 kW en DC et 11 en AC.

Information importante en ces jours de pénuries d’énergie, l’ID. Buzz est la première VW électrique à charge bidirectionnelle. Cela signifie qu’il peut restituer l’électricité de sa batterie au réseau. L’ID. Buzz peut donc être utilisé pour éviter les pics de consommation du réseau électrique (vehicle-to-grid) ou comme batterie mobile de la maison (vehicle-to-home).
On peut, par exemple, charger ses batteries pendant la journée grâce à des panneaux solaires et utiliser cette énergie la nuit pour le chauffage.

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Un Combi passé sous silence…

Clé en poche, on appuie juste sur la pédale Pause pour lancer la machinerie. Petite attention rigolote, et comme pour les autres VW ID., les pédales sont flanquées d’un « Play » et d’un « Pause » au niveau du pédalier. Attention, l’ID. Buzz ne fait aucun bruit ni aucune vibration de moteur à son lancement. On sait qu’il est en ordre de marche grâce aux animations des écrans et à la musique de bienvenue.

Bien installés aux places avant, on profite, avec mon comparse d’aventure, d’une position de conduite surélevée. On domine clairement la route et la visibilité périphérique est alors excellente. On se retrouve même à redécouvrir et apprécier les particularités d’un « van-monospace ». Par contre, comme nous sommes positionnés loin derrière le pare-brise, le montant supérieur de la carrosserie limite la visibilité supérieure, et donc des feux rouges. Fabien m’a parlé d’un effet « visière de casquette » qui est assez compréhensible à imaginer… non ?

En ville, l’ID. Buzz se faufile, étrangement, avec une grande facilité. Il virevolte de gauche à droite avec une agilité digne d’une berline compacte. D’ailleurs, avec un peu moins de 11 m de rayon de braquage, le nouveau Combi électrique tourne plus court qu’une Golf.
Le confort est « raisonnable ».
Les suspensions travaillent, c’est certain. Mais j’aurais vraiment apprécié un meilleur ouaté des amortisseurs sur les déformations de la chaussée. On est loin d’un tapis volant, surtout sur les pavés du vieux centre-ville. Autre déception, sa consommation.

Sur plus de 100 km en zone urbaine et périurbaine, l’ordinateur de bord nous indiquera une consommation moyenne aux alentours de 22 kW.
Un chiffre bien trop élevé, qui ne s’arrangera pas sur autoroute.
Même si les voies rapides sont limitées à 120 km/h, notre belle machine électrique dévore comme un glouton ses électrons à cette vitesse. Comptez une moyenne de 28 kW pour 100 km, ce qui fait fondre l’autonomie de l’ID. Buzz comme neige au soleil. Il faut donc impérativement préparer ses voyages avec une recharge tous les 220 km, car, vers 270 km, l’ID. Buzz tombera à court de jus. Cela étant dit, la conduite de ce bloc d’acier est surprenante.
L’ID. Buzz est vraiment dynamique « pour une camionnette » !
La cavalerie et le couple du moteur suffisent amplement à mouvoir les 2 474 kg à vide du modèle. L’amortissement se montre même assez convaincant dans les virolos des collines de la région de Sintra.
Pour bien contrôler sa masse en virage, il suffit de se placer sur la bonne trajectoire. L’ID. Buzz se penchera inexorablement sur quelques millimètres. Mais dès qu’il prend appui sur ses suspensions, il reste bien dans sa trajectoire. Un comportement sain, voire serein, si on le taquine, puisqu’il se contente de sous-virer progressivement quand on dépasse les limites. Dans ce cas, il suffit de lever légèrement la pression du pied droit, et il reprendra son appui.
J’avoue, j’ai même pris du plaisir à le conduire… Une première pour un van de cette taille.combi, electrique, voiture electrique, volkswagen bulli, bulli, bullit, suv electrique, vw combi, id buzz, id buzz cargo, ferrari purosangue                                 1, purosangue                                 1, bugatti mistral                                 1, ioniq 6                                 1, chery                                 1, eqb                                 1, essai volkswagen id. buzz : j’te pardonne tout… ou presque

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