Sport

Sports Moteurs

F1 : domination Red Bull-Verstappen, pilotes en fin de contrat, année à rallonge… Que peut-on attendre de cette saison 2024 ?

Après un début d’année animé en coulisses, la F1 reprend ses droits dans le désert de Bahreïn, samedi.

f1 : domination red bull-verstappen, pilotes en fin de contrat, année à rallonge… que peut-on attendre de cette saison 2024 ?

F1 : domination Red Bull-Verstappen, pilotes en fin de contrat, année à rallonge… Que peut-on attendre de cette saison 2024 ?

Après trois mois loin des circuits, les pilotes vont retrouver l’asphalte et le bruit des moteurs. Le coup d’envoi de la saison 2024 de Formule 1 sera donné samedi 2 avril à Sakhir (Bahreïn) avec le premier Grand Prix de l’année. Des pilotes en fin de contrat qui vont forcément chercher à jouer les premiers rôles, une saison à rallonge, la plus longue de l’histoire de la discipline… franceinfo: sport fait le point sur ce qui devrait animer l’exercice 2024.

Une nouvelle domination de Red Bull et Max Verstappen ?

Forcément, ils abordent cette nouvelle saison dans le costume des grands favoris. Triples champions du monde en titre, Max Verstappen et son écurie Red Bull restent sur deux saisons de domination quasi sans partage sur le paddock. L’an passé, la formation autrichienne a remporté 21 des 22 Grand Prix disputés, un record. Sur ces 21 victoires, 19 sont allées dans l’escarcelle du Néerlandais, qui s’est hissé seul au troisième rang du classement des vainqueurs de GP (54).

Tout porte à croire que la situation ne changera pas pour la saison 2024. Les tests d’avant-saison, toujours à relativiser en fonction de ce que les écuries veulent montrer ou cacher, ont laissé apparaître que Red Bull possédait encore une longueur d’avance sur le reste du peloton. Max Verstappen a ainsi bouclé la première journée, mercredi 21 février, avec plus d’une seconde d’avance sur le deuxième meilleur chronomètre, celui de Lando Norris (McLaren). Qui pourrait concurrencer le taureau rouge ? Les Ferrari et les Mercedes semblent, à l’heure actuelle, les mieux armées dans la lutte, mais la première course apportera de premiers éléments de réponse.

De nombreux pilotes en fin de contrat désireux de se montrer ?

Une fois n’est pas coutume, la “silly season”, qui anime habituellement la trêve estivale, a démarré avant même la fin de la révélation de toutes les nouvelles voitures, avec la bombe de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari. Derrière le transfert du siècle, qui ouvre, par effet de dominos, une place chez Mercedes et qui pousse Carlos Sainz à devoir se trouver un baquet d’urgence, d’autres pilotes devraient changer d’écurie pour 2025, pourquoi pas en chassé-croisé.

En effet, plus de la moitié de la grille (11 pilotes) est en fin de contrat à la fin de la saison, dont le vétéran Fernando Alonso, le numéro 2 Red Bull, Sergio Pérez et les deux Français d’Alpine, Esteban Ocon et Pierre Gasly. Tous les pilotes concernés vont chercher à s’illustrer en piste pour attirer les regards des directeurs d’équipe, et s’assurer de prolonger ou de se trouver un point de chute.

La saison la plus chargée de l’histoire, jusqu’à l’épuisement ?

Après plusieurs tentatives, la F1 pourrait finalement tenir la plus longue saison de son histoire. A l’heure du premier Grand Prix dans le désert de Bahreïn, 24 courses sont prévues au calendrier, un record. Ces dernières saisons, la F1 a plusieurs fois flirté avec la barre des 24 épreuves, mais ne l’a jamais encore atteinte, entre annulations répétées du Grand Prix de Chine, retrait du calendrier de la Russie après l’invasion de l’Ukraine, et rendez-vous manqué la saison passée à Imola à cause d’inondations.

Cette saison, à ces 24 Grand Prix, il faudra en plus rajouter six courses sprint réparties sur toute l’année. Une frénésie qui ne plaît pas vraiment aux pilotes. “J’ai l’impression que nous avons largement dépassé la limite du nombre de courses… Ce n’est pas durable”, a regretté Max Verstappen en conférence de presse mercredi. “Même le champion du monde pense que le calendrier est un peu long… Alors imaginez le reste d’entre nous”, a aussi plaisanté Fernando Alonso.

Alpine et les Français toujours dans le trou ?

Sortie d’une décevante saison 2023 bouclée à la sixième place du classement constructeurs, sa deuxième plus mauvaise position (à égalité avec 2017) depuis le retour de la marque Renault en F1, Alpine avance dans le flou. Visiblement en difficulté, les monoplaces tricolores sont apparues en retrait pendant les tests d’avant-saison, et ont même bouclé le troisième et dernier jour dans le dernier quartile (15e et 17e).

Pas de quoi nourrir de grands espoirs pour les deux pilotes français, Esteban Ocon et Pierre Gasly, qui figurent parmi les pilotes en fin de contrat à la fin de la saison. “Je reste réaliste. Je sais que nos débuts ne seront pas faciles, mais le plus important est de continuer à apprendre les domaines clés de travail, d’apprendre et de progresser”, a déclaré dans Auto Hebdo le dernier, qui aborde sa deuxième saison avec l’écurie.

TOP STORIES

Top List in the World