Faut-il s’attendre à de nouvelles pénuries dans les stations-service et à une explosion des prix ?
Alors que les syndicats français sont toujours vent debout contre la réforme des retraites, les mouvements de protestation pourraient toucher le secteur des transports. Après avoir déjà appelé à la grève dans le courant du mois de janvier sans effets pour les consommateurs, la CGT prévoit une grève à partir du mardi 6 mars au soir reconductible. Cette grève inclut le raffinage et l’industrie pétrochimique dans son ensemble, ce qui pourrait mettre à l’arrêt certaines raffineries de pétrole.
Rappelons qu’en octobre 2022, un gros épisode de grève généralisée dans le secteur avait entraîné de nombreuses pénuries dans les stations-service du pays, faisant exploser les prix dans les stations encore ouvertes. Le gouvernement avait prolongé de maintien de sa remise gouvernementale à la suite de ces mouvements de grève, qui ont paralysé le secteur des transports pendant plusieurs semaines.
Pas comme en 2022 ?
Les mouvements de grève de l’année dernière avaient été lancés pour exiger une revalorisation salariale des employés des sociétés pétrolières. Ils avaient duré beaucoup plus longtemps que les mouvements vus ces dernières semaines en réaction à la réforme des retraites. Mais si ces actions venaient à s’intensifier, les mêmes effets se produiront : pénuries dans les stations essence et hausses des prix.
