Mais jusqu’où grimperont les prix à la pompe ? C’est évidemment la question qui vient en tête puisque l’essence n’a jamais été aussi chère depuis le début de l’année. D’autant que le gouvernement rejette l’idée d’un nouveau coup de pouce.
Il ne faut pas s’attendre à une accalmie des prix du carburant d’ici la fin de l’année.
La rentrée est toujours une source de pression financière pour la plupart des ménages français. Elle l’est encore davantage cette année à cause des prix pratiqués à la pompe, élevés et en augmentation.
De son côté, la courbe de l’essence est moins « abrupte », mais son prix à la pompe demeure pour le moins élevé, à un niveau encore pas rencontré depuis le début de l’année. Toujours selon Fig Data, le Sans-Plomb 98 se maintient toujours au-dessus de la barre des deux euros le litre (2,0186 €), le Sans-Plomb 95 et l’E10 ne sont pas beaucoup plus intéressants avec respectivement 1,9713 €/l et 1,9537 €/l. Ces trois carburants n’ont encore jamais connu de tels prix depuis le début de l’année.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le SP 98 a grimpé de 6,3 %, le SP 95 de 6,6 %, l’E10 de 7,7 % et le gazole de 1,2 %. Les différents indicateurs montrent que cette tendance pourrait se prolonger. La production saoudienne et russe est toujours réduite. De plus, Moscou a annoncé aller encore plus loin avec 300 000 barils par jour en moins, et ce, jusqu’à la fin de l’année.
Aucune aide gouvernementale de prévu
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Bruno Le Maire s’était également exprimé la semaine dernière en écartant une nouvelle aide de l’État en argumentant que ce serait « une triple erreur par rapport au climat puisque vous subventionnez les énergies fossiles, pour le budget de l’Etat parce que 20 centimes de remise à la pompe, c’est 20 milliards d’euros sur l’année, et c’est une erreur diplomatique puisque vous validez la stratégie économique de l’Arabie saoudite et de la Russie ».