Midi Pile

Le leasing social démarre en trombe

La fameuse "voiture électrique à 100 € par mois", offciellement lancée à la mi-décembre, suscite un véritable intérêt à travers le pays. Les constructeurs seraient même disposés à élargir l'offre de véhicules proposés.

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L’offre de leasing social va de 40 € par mois pour la Renault Twingo électrique à 150 € pour la Megane E-Tech (ou 149 € pour la Peugeot e-2008).

Si des incertitudes demeurent encore sur les montants du bonus écologique 2024, on sait en revanche que la formule de « leasing social », qui permet aux contribuables les moins fortunés d’accéder à des voitures électriques à prix serré (à partir de 40 € par mois pour la Renault Twingo E-Tech!) rencontre un véritable succès.

Sur X, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher se félicitait dimanche de ce que « le leasing électrique promis par le Président suscite l’intérêt des Français : plus d’un million de connexions sur la plateforme; 80.000 personnes ont demandé à être recontactées. Ce dispositif inédit va progressivement monter en charge. »

Concrètement, entre 20 et 25 000 dossiers seront ouverts dans un premier temps, avec une aide dont le montant s’élève à 13 000 € par voiture.

Les constructeurs au rendez-vous

De quoi contribuer réellement à favoriser l’accès aux modèles zéro émission, qui connaissent un engouement croissant dans le pays. En 2023, ceux-ci ont en effet représenté 17% des immatriculations de voitures neuves.

Rappelons que l’aide sera destinée en priorité à ceux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. Les conditions sont les suivantes : être majeur et domicilié en France, justifier d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros, habiter à plus de 15 km de son lieu de travail et utiliser sa voiture personnelle pour s’y rendre, et effectuer plus de 8 000 km par an dans le cadre de son activité professionnelle.

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Un succès, donc, et la bonne nouvelle est que les marques semblent disposées à accélérer. « J’ai refait le point cette semaine avec les constructeurs et je vous confirme que le groupe Stellantis est prêt à mettre davantage de véhicules dans ce dispositif si l’intérêt des Français est au rendez-vous», déclare la ministre. « Jamais un gouvernement n’a fait autant. L’Allemagne, de son côté, a coupé les aides pour l’électrique du jour au lendemain. Nous ne ferons pas cela chez nous. » Une manière aussi de reconnaître que sans perfusion financière l’électrique aura encore du mal à démarrer.

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