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Le périphérique parisien limité à 50 km/h en 2024

Dans un peu plus d’un an, le périphérique de la capitale verra sa vitesse abaisser à 50 km/h. De plus, une voie réservée au covoiturage et aux transports collectifs sera maintenue suite aux Jeux Olympiques.

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La vitesse du périphérique passera très certainement à 50 km/h en 2024, c’est un peu le sens de l’Histoire.

Voilà une nouvelle qui va faire grincer des dents les nombreux usagers du périphérique parisien. À partir du 14 septembre 2024, la vitesse maximale autorisée sur le ruban qui ceinture la capitale passera très certainement à de 50 km/h. C’est ce qu’a annoncé la ville de Paris dans son nouveau « Plan Climat 2024-2030 ».

En 2014, les 35 kilomètres que compte le périph’ de Paris voyaient déjà la vitesse abaissée de 80 à 70 km/h. Dix ans plus tard, une nouvelle mesure sera appliquée, avec un but identique, celui de réduire la vitesse. Une mesure qui sera très certainement mal accueillie des automobilistes, mais que la mairie de Paris justifie ainsi : « Moins de pollution, environnementale et sonore, et plus de sécurité pour les usagers, autant de bonnes raisons de lever le pied ! ». Elle ajoute que la vitesse médiane sur le périphérique est aujourd’hui de 50 km/h en journée, de 30 à 45 km/h aux heures de pointe et de 60 km/h la nuit. Il n’y aurait donc que la nuit que l’on perdrait du temps…

En effectuant le trajet depuis la Porte Maillot jusqu’à la Porte de Vincennes par le périphérique nord, la distance est de 15 km. À condition que la circulation soit fluide, il faut compter actuellement près de 13 minutes. À partir de septembre 2024, ce même trajet nécessitera 18 minutes, soit 5 minutes supplémentaires. En proportion, le temps perdu n’est pas négligeable, mais le périphérique est rarement totalement fluide.

En théorie, une vitesse moindre permet de fluidifier le trafic. Seulement, la mairie de Paris envisage également de réserver une voie de circulation pour le covoiturage et les transports collectifs. Il s’agira là d’un héritage des Jeux Olympiques, puisqu’une voie sera neutralisée entre la Porte de Sèvres et la Porte de Bercy (nord de Paris), soit les deux-tiers du périphérique. Il ne restera plus qu’à faire de même pour le tiers restant. Voilà qui devrait mettre à mal la fluidité. Il y a quelques jours, le ministre des Transports qualifiait de “hardcore” les plans de circulation de la capitale pendant les JO.

Deux fois moins de places stationnement

En parallèle, Paris souhaite créer des Zones à Trafic Limité (ZTL) ou « cœur piéton » dans chaque arrondissement dans lesquelles la circulation sera réservée aux piétons, vélos, transports en commun et à certaines catégories d’usagers (riverains, commerçants, artisans, personnes à mobilité réduite…). Ces zones seront créées à l’horizon 2026.

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De plus, les autocars de tourisme ne pourront plus circuler dans le centre de Paris d’ici à 2024. Enfin, 60 000 places de stationnement, soit près de la moitié sur les 130 000 que compte la capitale) verront leur bitume transformé en espace végétalisé.

Afin d’être mises en pratique, ces restrictions devront être examinées par le Conseil de Paris en décembre prochain avant d’être soumises au vote des élus l’année prochaine. Doit-on s’attendre à voir apparaître dans dix ans des zones de rencontre sur le périph’, limitées à 20 km/h ? Rien n’est moins sûr.

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