Face aux comportements dangereux qui se multiplient dans les rues de la capitale, la mairie prépare un « code de la rue » opérationnel cet été.
Le usagers d’engin de déplacements personnels motorisés sont responsables des accidents dans 72% des cas.
Jamais en retard d’une trouvaille, l’exécutif parisien nous mitonne un « code de la rue » pour l’été 2023.
«Â Difficile cohabitation », un doux euphémisme pour désigner des rues parisiennes qui tiennent désormais de la jungle, avec leurs trottinettes lancées à fond sur les trottoirs, leurs cyclistes qui ne respectent ni piétons ni feux rouges, et leurs automobilistes excédés par les bouchons permanents et les radars qui flashent désormais à 30 km/h.  « Nous allons régler les problèmes », rassure Anne Hidalgo.
Et il y a de quoi faire : selon les chiffres de la Préfecture de police de Paris, on aura déploré quelques 371 accidents d’usagers d’ engins de déplacements personnels motorisés (trottinettes électriques, gyropodes, monoroues,…) sur les 10 premiers mois de l’année 2022, chiffre en hausse de 38% par rapport à 2021.
A cette fin, sera lancée dès le mois de février une concertation « associant habitants, experts, partenaires publics et privés» avec pour objectif de déboucher sur un code de la rue qui serait publié en juin.
Certes, il n’y a aucune chance que cela améliore le sort des automobilistes dans la capitale. Mais peut-être ceux-ci auront-ils la satisfaction, une fois redevenus simple piétons, de moins risquer leur intégrité physique à chaque fois qu’ils traversent une rue.