Le géant américain du véhicule électrique, Tesla, a annoncé l’agrandissement de son usine du Nevada pour y produire en masse son camion Semi.
Tesla change ses plans. Preuve que rien n’est jamais gravé dans le marbre et qu’il faut savoir être agile selon les circonstances. Le constructeur américain avait initialement eu pour idée d’agrandir sa Gigafactory pour y assembler son nouveau camion électrique, le Semi.
Face à la complexité de la chose et du risque d’impacter les autres lignes de production, décision a été prise de construire un tout nouveau bâtiment indépendant à proximité immédiate. Toujours sur le site du Nevada, où les taxes sont parmi les plus faibles des États-Unis. Ainsi, l’idée grandiloquente d’agrandir le bâtiment existant, afin d’en faire le plus vaste jamais pensé par l’Homme dans l’histoire de la planète, est repoussée à plus tard…
D’un coût estimé à 3,6 milliards de dollars (3,3 milliards de dollars), cette nouvelle ligne de production témoigne de la confiance de Tesla placée dans le Semi. Ce « tracteur » de remorque 100% électrique veut révolutionner le transport de marchandises en le décarbonant massivement. Des prototypes sont déjà en circulation et confiés à des partenaires comme Pepsi depuis bientôt plus d’un an.
Les résultats de ces tests grandeur nature sont très satisfaisants (jusqu’à 1000 km parcourus en 24 heures) et renforcent Tesla dans l’idée d’avancer vite désormais. Il n’y a plus de temps à perdre effectivement. De pionnier, Tesla s’est vu dépasser par Mercedes, Volvo, Iveco ou Freightliner pour ne citer qu’eux. Des firmes qui n’ont certes pas l’expertise de Tesla dans l’électrique (encore que…), mais qui maîtrisent parfaitement l’univers du poids-lourds. De ses exigences, des matériaux, de la fiabilité et du service client. Des aspects cruciaux pour des entreprises de fret qui ne peuvent prendre le risque de voir des cargaisons immobilisées.
La nouvelle ligne de production du Tesla Semi est attendue pour une mise en service en 2025.
