Dans quelques jours, Mario Andretti, 82 ans, prendra le volant d’une McLaren turbo-hybride sur le circuit de Laguna Seca.
n’est pas un retraité comme les autres. Bien que sa carrière de pilote se soit étalée sur plus de trente ans, sa soif de sport automobile reste intarissable, même du haut de ses 82 ans. Le Champion du monde 1978 de F1 a l’habitude de se glisser dans le cockpit d’anciennes monoplaces lors de démonstrations et évènements historiques, mais cette fois-ci, McLaren va lui confier le volant d’une monoplace de l’ère moderne.
“Ça s’est fait lorsque nous étions à Goodwood, je m’étais installé dans une F1 actuelle et c’était incroyable”, a expliqué Andretti, interrogé par Road & Track. “J’ai dit que j’aimerais bien l’essayer et Zak m’a répondu : ‘Je vais faire en sorte que ça arrive’. Mais on en était restés là. Nous en avons plaisanté un peu à chaque fois que nous nous sommes revus et puis, au GP de Miami [2022], devant Martin Brundle, il l’a redit. Tout le monde était au courant donc j’imagine qu’il ne devait pas se dégonfler !”
“Et donc Zak a organisé [ce test] pour ce week-end. Je vais faire quelques séances. Il m’a dit que ce serait une voiture de l’ère hybride, probablement de [la saison] 2014 ou quelque chose comme ça. Je veux ressentir la puissance de l’hybride, les sensations dans la voiture. On peut la brusquer mais il faut être prudent, il faut la ramener en un morceau !”
La dernière apparition d’Andretti dans un championnat majeur, remonte à 2003, lorsqu’il avait pris le volant de la voiture de Tony Kanaan, blessé, pour potentiellement la qualifier aux 500 Miles d’Indianapolis. Une tentative qui s’était conclue par un décollage à plus de 300 km/h, conséquence d’un passage sur des débris, et un accident impressionnant.
“Beaucoup de gens ne savent pas que j’ai fait des essais pour Michael”, a-t-il lancé. “Les IndyCar ont, en gros, le même type de volant où l’on actionne l’embrayage et tout ça, donc ce n’est pas un gros problème. C’est beaucoup plus facile que d’essayer de manier une boîte manuelle à six rapports ; on n’a pas idée à quel point c’est plus facile. On n’enlève jamais les mains du volant, ce qui, je pense, aide, surtout en cas de freinage brusque, dans les virages et tout ça. C’est la meilleure façon de piloter une voiture de course.”
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