Il semble qu’une adhérence faible soit plus préjudiciable à la McLaren MCL60 qu’aux autres monoplaces.
Si McLaren occupe la cinquième place du championnat des constructeurs, ce fait n’est que l’arbre qui cache la forêt. L’écurie britannique a profité du chaos survenu au Grand Prix d’Australie pour y engranger une douzaine de points, mais ses performances pures demeurent très inquiétantes, et le week-end de Miami n’a rien eu de rassurant.
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Cependant, il semble que le circuit de Miami et le précédent à Bakou aient permis de déceler une faiblesse majeure de la voiture papaye, définie par Stella comme compétitive dans “les freinages en ligne droite” et les “secteurs rapides”, mais pas forcément ailleurs.
Andrea Stella, Team Principal, McLaren, en conférence de presse
Andrea Stella, directeur de McLaren Racing
“Si l’on regarde Bakou par exemple, avec le nouvel asphalte cette année, l’adhérence était élevée, et dans toutes les sections où l’on peut freiner fort – les virages courts comme le virage 1 et le virage 2 – nous étions compétitifs. Mais si l’on regarde le secteur du château où il faut lever le pied, nous n’étions pas très compétitifs.”
McLaren va désormais pouvoir adapter le travail sur sa monoplace afin de pallier cette faiblesse, après avoir apporté un nouveau plancher en Azerbaïdjan. “Il est important que cette tendance soit comprise, car elle a une influence majeure sur la direction du développement. Nous savions avoir ajouté de l’appui avec l’évolution de Bakou, mais nous n’avons pas changé les caractéristiques de la voiture. Alors je ne suis pas trop surpris qu’avec peu d’adhérence, en passant beaucoup de temps sans freiner ni accélérer, nous perdions en compétitivité par rapport aux autres”, conclut Stella.
Propos recueillis par Matt Kew