La nouvelle Classe E effectue ses débuts en France au salon de Lyon. La grande berline de luxe a été intégralement repensée avec pour modèle, la Classe S. Elle reçoit au passage une inédite motorisation hybride promettant à la fois une puissance élevée et une autonomie en tout électrique approchant 110 km.
Présentée au dernier Salon de Munich, la nouvelle génération de Mercedes Classe E est présente pour la première fois dans l’Hexagone à l’occasion du Salon de Lyon. Visuellement la berline se signale par une grande calandre noire, des projecteurs avant et feux arrière en forme de vague sur la partie inférieure, et une signature lumineuse en étoiles côté poupe. D’inédites poignées de portes escamotables font leur apparition.
A bord, la nouvelle Classe E s’inspire grandement de sa grande sœur, la Classe S. On retrouve ainsi un grand bloc d’instrumentation accompagné d’une immense dalle numérique (optionnelle), dotée de deux écrans géants, dont un pour le passager. Sécurité oblige, celui du passager se brouille automatiquement si le conducteur, surveillé par une caméra, tente de le regarder.
La Classe E adopte une nouvelle calandre avec des étoiles en toile de fond.
Les feux arrière LED en forme d’étoiles, une nouveauté.
Autre fonction inédite : grâce à l’emploi d’une intelligence artificielle, la Classe E est capable d’enregistrer des actions routinières prédéfinies, comme téléphoner à un proche à un jour de la semaine précis, ou simplement baisser une vitre ou faire fonctionner la clim quand une certaine température extérieure est atteinte. Elle peut même suggérer des actions automatiques si elle remarque une habitude du chauffeur.
La qualité des matériaux, des assemblages, l’ambiance, ou le niveau de perfectionnement des écrans sont irréprochables. A bord, les passagers s’y sentiront à l’aise avec un bel espace aux jambes et une banquette bien dessinée.
Alors qu’elle formait une poutre au fond du coffre de l’aïeule, la batterie est maintenant sous le plancher, mais toujours encombrante : pas plus de 370 litres. Pour une berline de ce gabarit (4, 95 m), c’est peu !
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Toutes les motorisations thermiques de la nouvelle Classe E reçoivent une micro-hybridation 48V. La version hybride rechargeable, 400 e, exposée à Lyon revendique une puissance cumulée de 381 ch (couple de 650 Nm !). Le 0 à 100 km/h est annoncé en 5,3 s. La batterie de 31,3 kWh bruts, soit une capacité digne d’une petite citadine 100 % électrique. De quoi s’assurer une bonne centaine de kilomètres sans brûler d’essence au quotidien. Il faudra en revanche débourser la coquette somme de 83 200 € !
Une version PHEV 300 e permet de baisser le ticket d’entrée à 72 950 €. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas de système d’hybridation rechargeable, les tarifs débutent à 64 750 € en version 200 turbo essence 48V, et à 67 900 € en 220d turbo diesel 48V.
Le confort impérial aux places arrière.
Je n’aime pas
Le volume de coffre très restreint sur cette version hybride rechargeable.
L’instant Caradisiac : très chère
Mercedes est connue pour ses tarifs élevés par rapport à la concurrence. Une fois de plus la marque à l’étoile est fidèle à sa réputation. Certes le contenu technologique est très fort, mais la nouvelle Classe E voit ses tarifs augmenter avec un ticket d’entrée à 65 000 €.
