C’est peu dire qu’elle avait choqué. Avec une forme monovolume, la silhouette de l’EQS n’avait plus rien à voir à ce qu’on connaissant chez Mercedes, et les clients n’ont pas trop apprécié. La clientèle Mercedes est peut-être traditionnaliste, et c’est un fait que les ventes de cette EQS ont été très en dessous des objectifs. Surtout que si l’objectif était un aérodynamisme record, on a vu depuis des autos faire aussi bien avec des lignes bien plus consensuelles. On pensera aussi au rival de toujours, BMW, qui a lui fait le choix totalement opposé d’une calandre parfaitement verticale pour sa série 7, avec des lignes hyper solides. Qui aurait cru qu’une Mercedes aurait un jour l’air molle face à une BMW ?
La technique évolue aussi, par son paramètre le plus important sur une voiture électrique : la capacité de la batterie. Celle-ci passe de 108,4 à 118 kWh. Ce qui nous semble être un record pour une berline de production régulière (qui sera néanmoins battu d’ici quelques jours par une chinoise).
L’autonomie progresse dans les mêmes proportions. La EQS 450 4MATIC peut ainsi parcourir jusqu’à 799 km dans la meilleure configuration, et la EQS 450+ (2 roues motrices, propulsion) a désormais une autonomie maximale de 822 km. C’est un record pour une voiture européenne.
Mais cela sera t-il suffisant pour relancer le modèle, personne ne peut l’affirmer, parce que l’EQS a conservé son profil toujours aussi clivant.